On expulsera
de son logement une famille de Managua
LA HAVANE, le 31 mai (José Antonio Fornaris, Cuba-Verité) -
Une famille sera délogée dans la localité de Managua, à
La Havane. L’expulsion allait avoir lieu hier le 30, mais a été
suspendue pour des raisons inconnues.
José Ramón Alvarez Hecheverría, son épouse
Margarita Aguilera Rojas, enceinte de cinq mois, et leur fils de 11 ans, seront
retirés par la force de leur maison située à San Rafael 155
entre Paraíso et Paseo de Managua.
Le logement appartenait à la mère de José Ramón,
qui est décédée il y a un an.
Malgré cela, la résolution 318 de 2001, de la Direction du
Logement de la municipalité de Arroyo Naranjo (signée par sa
directrice Bárbara Mesa Cabrera) a déclaré "illégal"
José Ramón et sa famille. La note dispose qu’ils "seront
retirés immédiatement de l’immeuble", et dans le cas de
ne pas obéir ils seront sortis de l’endroit "avec l’aide
de la Police Nationale Révolutionnaire".
La Résolution 318 se base sur l’Article 55 de la Loi Générale
du Logement qui signale jusqu’à un quatrième degré de
consanguinité avec l’occupant principal et d’avoir vécu
de façon permanente dans l’immeuble pendant deux ans comme minimum à
la date du décès de l’occupant principal. Dans le cas de José
Ramón, la Direction du Logement indique qu’il y a une autre adresse
inscrite sur la Carte d’Identité.
De son côté, José Ramón déclare qu’il
a vécu deux ans avec sa mère et qu’il n’a pas d’autre
endroit pour héberger sa famille.
Le logement du litige est d’une chambre et a un toit de tuiles qui
lorsqu’il pleut prend l’eau de toutes parts.
Les voisins de José Ramón sont dans l’expectative de ce
qui va arriver à cette famille.
"De toutes façons ce cas peut être résolu d’une
façon qui ne soit pas l’éviction de José Ramón,
son épouse enceinte et l’enfant mineur. Lorsqu’ils les
sortiront de l’endroit par la force la petite pancarte tombera, celle qui
se voit par là, qu’à Cuba aucun enfant de dort à l’intempérie",
a déclaré à Cuba-Verité un voisin de l’endroit.
Traduction: Genevieve Tejera
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