"On fête"
le 26 juillet avec des pancartes contre le gouvernement
PINAR DEL RIO, le 27 juillet (Víctor Rolando Arroyo, UPECI)
Des dizaines de pancartes avec des textes antigouvernementaux sont apparus
peints dans différents points de la localité de López Peña
au petit jour du 26 juillet, anniversaire de lassaut de la caserne Moncada
en 1953 que le gouvernement cubain célèbre tous les ans.
López Peña, situé dans la municipalité San Cristóbal
de la province Pinar del Río, est habité dans sa presque totalité
par des ex soulevés contre le gouvernement communiste et leurs familles,
qui ont été sortis de leurs terres dans la zone de Villa Clara et
exilés dans cette localité.
"A bas Fidel Castro", "Justice pour les morts du remorqueur
13 de Marzo", disaient quelques-unes unes de ces pancartes qui ont surpris
les membres de la police politique de López Peña.
Fredesvinda Hernández Méndez, porte-parole de lorganisation
d'opposition Ex Club Cautivo, a révélé que les auteurs des
proclamations anti-gouvernementales se sont moqués des mesures dextrême
surveillance que la Sûreté de lEtat et autres entités
répressives du Ministère de lIntérieur adoptent
depuis la veille de cette célébration.
"Bien que les répressifs aient utilisé des chiens entraînés
pour suivre la trace des auteurs de laction, les animaux nont trouvé
aucune piste", a précisé la source.
Malgré cela, on a su que dans laprès-midi du 26 a été
arêté lactiviste Pedro Morales Herrera, à qui on a
pris les empreintes digitales, on a fait des examens calligraphiques, mais a été
libéré plus tard.
"Depuis que sont apparues les pancartes le village est patrouillé
par des policiers en uniforme et en civil qui, semble-t-il, essaient deffrayer
les habitants de López Peña. Malgré tout, les gens rient
joyeusement lorsque les gendarmes sapprochent", a informé une
source digne de confiance qui vit dans la zone et a confirmé la nouvelle.
Dautre part, on a également rapporté lapparition
de pancartes contestataires dans la ville de Pinar del Río, spécifiquement
dans le quartier Hermanos Cruz. Il faut remarquer que ce quartier est considéré
zone officielle, puisque presque tous ceux qui y habitent sont des
fonctionnaires, des militaires ou des partisans de la doctrine gouvernementale.
De même quà López Peña, ici la police
politique na pas pu non plus trouver de piste pour identifier les auteurs
du fait.
"De rien nont servi les ressources dépensées en téléphones
cellulaires par ceux chargés de la surveillance, de rien nont servi
les Brigades de Réponse Rapide ni le service unique de surveillance et dexploration.
Ils ont été trompés, ridiculisés, la liberté
dexpression ne peut pas être enchaînée", a dit un
résident de Hermanos Cruz.
Traduction: Genevieve Tejera
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