Pirates à
Radio Reloj
LA HAVANE, le 4 juillet (Manuel David Orrio, CPI) - La station de radio de
la capitale Radio Reloj consacrera l'un de ses espaces du samedi à
l'analyse de la présence de pirates en informatique dans la Cuba de Fidel
Castro, dans une série consacrée à la compréhension
de ce que l'on appelle le délit informatique.
Ce délit acquiert dans l'île des formes beaucoup plus fermées
que dans la majorité des pays, étant donné les limitations
connues qui existent à Cuba pour l'accès privé à
l'Internet, même si celui-ci pouvait être payé en devises par
les intéressés.
La présence de pirates qui se moquent des restrictions
gouvernementales pour l'accès privé à l'Internet a été
traitée par les médias de l'extérieur de Cuba. Mais
auparavant on n'avait pas abordé ce problème à l'intérieur,
ce qui est interprété dans les milieux d'opposition comme la
reconnaissance tacite de ce que le monde informel de Cuba a déjà dépassé
les restrictions du gouvernement.
Une des curieuses plaintes exposées par les pirates qui ont demandé
à garder l'anonymat c'est que depuis environ un mois ils ne peuvent pas
se connecter à CubaNet, considéré par eux comme l'une des
pages électroniques les plus balancées et objectives, en ce qui
concerne les affaires cubaines.
"Je peux me connecter sans problèmes à la Fondation
Nationale Cubano Américaine, mais à CubaNet aucune chance.
N'importe qui dirait que les censeurs des serveurs d'ici ne veulent pas qu'on
lise ce qui est équilibré", a affirmé le pirate
Rafael, de la Place de la Révolution.
Traduction: Genevieve Tejera
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NOUVELLES ]
Cette information a été transmise par téléphone,
puisque le gouvernement de Cuba ne permet pas l'accès privé à
Internet aux citoyens cubains.
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