CUBANET

30 janvier 2001



Une forme particulière d'«'échapper » au désespoir

Milagros Beatón, APLO

SANTIAGO DE CUBA, janvier – La situation difficile à laquelle font face les habitants de cette Ile cause la détérioration des familles, dont les expressions principales sont la pauvreté spirituelle des individus et le très haut indice d'alcoolisme qui existe dans la société cubaine.

Au sujet de ce dernier point, pendant les dernières années dans les provinces orientales du pays il est évident que les jeunes et les adultes s'inclinent chaque fois plus fréquemment vers les boissons alcooliques.

Les autorités, le gouvernement ont la responsabilité de ce phénomène. En premier lieu, parce que leurs plans économiques n'ont même pas été capables de résoudre les nécessites de base de la population, ce qui crée un climat de désespoir, un syndrome de qu'il n'y a pas d'autre façon de vivre. Et en second lieu, parce que l'on offre constamment et abondamment du rhum et de l'eau de vie (ce qui n'arrive pas, pour donner deux exemples, avec la malanga et le mais) en stimulant la consommation de ce genre de boisson dans les activités programmées par l'Etat lui-même, même sans motif qui justifie ces fêtes.

Le Cubain d'aujourd'hui, en général, est un être frustré. Plus de 42 ans ont passé sans qu'il voie, touche ou perçoive d'une façon ou d'une autre la matérialisation d'aspirations aussi élémentaires que se nourrir, s'habiller, se chausser, avoir un logement confortable et un travail qui lui garantisse la satisfaction de ces nécessités humaines de base, ainsi qu'une façon saine de se distraire.

Pour la posture que maintient le gouvernement du Parti Communiste de ne pas faire de changements du système politico-économique qu'il a instauré à Cuba, les espoirs du peuple en ce qui concerne la qualité de vie sont presque nulles. De là vient que les compatriotes sont accablés non seulement par leurs propres souffrances, mais aussi par ceux de leurs familles et compatriotes en général.

Devant cet état déplorable de vie, les gens cherchent la manière d'atténuer la souffrance. La fugue (l' « échappement », comme on dit par ici), l'évasion du problème consiste à boire de l'alcool sans mesure jusqu'à ce qu'on perde totalement le contact avec la réalité. ce point de vue, précisément, la personnalité humaine se détériore et la famille commence à se détériorer… et sa société aussi.


Traduction: Genevieve Tejera

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