Vols réitérés
d'embarcations à Cienfuegos
CIENFUEGOS, le 25 janvier (Sunset Nogueras Rofes) – Une série de
vols d'embarcations a eu lieu à Cienfuegos ces derniers jours. Dans tous
les cas la soustraction de bateaux paraît être liée à
de possibles sorties irrégulières du pays.
A l'aube du 16 janvier dernier des personnes qui n'ont pas encore été
identifiées ont emporté deux petits bateaux, connus comme «
cherneras », qui se trouvaient dans un chantier naval appartenant au groupe
GeoCuba, situé près de Cayo Loco, où se trouve le musée
historique naval de cette ville.
Selon des sources dignes de foi, les auteurs de ce fait sont arrivés
par mer dans un radeau rustique, ont pénétré jusqu'à
l'endroit où étaient les bateaux, mais auparavant ont fait tomber
une clôture de métal, ensuite ils ont déplacé les
bateaux, les ont mis à l'eau et sont partis dans ceux-ci.
Pendant que ceci avait lieu, d'autres personnes prenaient un bateau
pneumatique de sauvetage propriété d'un remorqueur de l'Ile Grand
Cayman qui est à quai en attendant une réparation dans les
chantiers navals LASTA, à peu de mètres de GeoCuba.
Une autre soustraction a eu lieu au petit matin du mercredi 23 dans une unité
de l'Entreprise Nationale des Chantiers Navals, dans une zone proche des antérieures,
où ils ont volé un bateau de sauvetage avec capacité pour
12 personnes.
Le petit bateau appartenait à un voilier qui était en
restauration depuis plusieurs mois, venant aussi de Grand Cayman et propriété
d'un citoyen norvégien.
Pendant le jour des brigades avec des chiens, des agents et des
investigateurs du Département Technique d'Investigations de la police
criminelle ont fait des investigations dans l'endroit. On n'a pas eu de
renseignement à ce sujet.
Jusqu'à présent on ne sait pas ou se trouvent les embarcations
soustraites, qui sont déjà au nombre de quatre. On ne sait pas non
plus l'identité des auteurs de ces vols de bateaux.
Des voisins de ces endroits où ont eu lieu les soustractions sont
d'accord pour dire que le vol des embarcations démontre la déception
qui règne parmi de nombreux Cubains et leur désir d'abandonner le
pays.
Traduction: Genevieve Tejera
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