On oblige un écolier malade à
travailler sous peine d'empêcher son inscription à l'Université
LA HAVANE, le 14 janvier (María de los Angeles González Amaro,
UPECI) – Une fonctionnaire de l'Education oblige à travailler Dayexy
Fernandez, 15 ans, qui souffre d'une maladie chronique qui affecte son système
immunologique.
La directrice du pré-universitaire « Cepero Bonilla » situé
dans le quartier de la Vibora, oblige Dayexi et d'autres élèves
avec des limitations similaires à participer pendant trente jours à
des travaux agricoles dans la province de Pinar del Rio.
Les étudiants qui possèdent un certificat médical
confirmé par une commission de spécialistes et la signature
autorisée pour cela par le Ministère de la Santé Publique
ont été exonérés de ces fonctions jusqu'à
cette année.
Selon la mère de Dayexi Fernandez, le directeur de l'Institut a
argumenté que maintenant il existe une résolution ministérielle
où l'on clarifie que personne n'est exempt de cette norme. La source
assure que le titulaire, de manière décomposée, l'a averti
que si sa fille n'allait pas aux champs, son inscription à l'Université
se verrait affectée.
La jeune étudiante se trouve sous traitement permanent et sa maladie
lui en fait attraper d'autres qui pourraient résulter fatales. Malgré
cela, les parents de la mineure attaquent la décision de celle-ci de
participer aux travaux forcés.
« Je pense que pour les jeunes comme moi il est très important
de se dépasser pour pouvoir dans le futur occuper des emplois importants »,
a dit Dayexy.
Les campements où vivent les étudiants pendant leur période
de travail agricole ne disposent pas des conditions minimales pour garantir un état
de santé favorable, et leur séjour dans ceux-ci est dangereux pour
les jeunes qui présentent des maladies diverses. L'alimentation également
est questionnée par les parents dû à la mauvaise qualité
et la ration insuffisante pour des personnes qui font des travaux agricoles.
Traduction: Genevieve Tejera
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