CUBANET

2 janvier 2001



Le transport public à La Havane : une crise qui n'a pas de fin

Oswaldo de Céspedes, CPI

LA HAVANE, janvier – La crise du transport public à Cuba, qui s'est accrue après l'effondrement du bloc socialiste, n'a pas trouvé de solution pendant ces 10 dernières années malgré la dollarisation de l'économie mise en marche par le gouvernement de l'Ile.

A la fin de l'an 2000 le gouvernement communiste n'a pas les fonds nécessaires pour garantir cette activité vitale du pays. Bien que les dirigeants de ce groupe politique assurent que le produit interne brut a augmenté en comparaison avec les années antérieures, les citoyens ne peuvent pas compter sur les moyens de se transporter avec sûreté, confort et ponctualité.

Le parc d'engins venant de l'Union Soviétique, la Tchécoslovaquie, la Hongrie et autres pays, sont devenus des pièces de musée dû au manque de pièces de rechange. Le gouvernement de Cuba a du recourir à l'achat de véhicules fabriqués dans les pays capitalistes, mais en quantités limitées puisqu'il n'alloue pas suffisamment d'argent dans ce but.

Les moyens alternatifs utilisés pour essayer de palier l'aggravation de la crise comprend depuis des charrettes tirées par des chevaux jusqu'à la transformation de camions de transport en véhicules pour passagers. Ces derniers sont connus par le nom de « chameaux ». Les chameaux peuvent transporter 300 personnes ou plus, mais de façon incommode et insalubre.

Une autre option est la bicyclette qui, comme pensent certains, évite le stress causé par les queues aux « chameaux », mais augmente la faim à cause du grand effort physique que demande pédaler d'une zone à l'autre de cette capitale.

Dix ans après le commencement de ce que l'on appelle la « période spéciale », qui comme disent d'autres a commencé en 1959, et après cinq ans de ce que l'on appelle le décollage économique que proclament les porte-parole du gouvernement et que le peuple ne remarque pas, le Cubain à pied dépend pour le transport de la traction animale, des chameaux anti-humains – ou prolifèrent les pickpockets et le harcèlement sexuel – et des bicyclettes. Pendant ce temps, on peut voir comment les nouvelles classes de privilégiés jouissent des « bénéfices du socialisme ».


Traduction: Genevieve Tejera

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