Quatre «balseros»
rapatriés sont harcelés par la Sûreté de l'Etat
SANTIAGO DE CUBA, le 11 février (Luis Alberto Rivera, APLO) – La
police politique harcèle constamment quatre habitants de Santiago rapatriés
le 9 septembre 2000, après avoir été interceptés
dans les eaux internationales par les garde-côtes américains.
Dans des déclarations à la APLO les rapatriés sont
d'accord pour dire que depuis leur renvoi à Cuba ils sont poursuivis par
des membres de la Sûreté de l'Etat, qui continuellement rendent
visite aux présidents des Comités de Défense de la Révolution
de leurs lieux respectifs de résidence qui les informent de tous leurs
mouvements.
Les quatre ont essayé de commencer à travailler, mais on ne
leur donne pas d'emploi pour être «pas de confiance »
(qualificatif donné par les fonctionnaires aux personnes qui ne sont pas
d'accord avec la politique du Parti Communiste).
Les poursuivis se nomment Leonel Poyato Aguiar, 32 ans, technicien en Contrôle
Automatique ; Sandra Magaly Casals Lopez, 34 ans, technicienne en Comptabilité
; Daniel Gorra Dager, 25 ans, Ingénieur Mécanicien, et Edgar David
Gorra Dager, 27 ans, Ingénieur en Contrôle Automatique.
Les deux premiers habitent dans la rue Escario #274 entre Madre Vieja et
Pedrera, et les frères Gorra Dager dans le quartier Pastorita.
Les quatre rapatriés affirment que le processus utilisé par la
police politique contre eux dément, irréfutablement, ce qui se dit
dans les Tables Rondes Informatives de la télévision cubaine, dans
lesquelles les porte-parole du gouvernement assurent que les « balseros »
rendus à l'Ile peuvent continuer une vie normale et retourner à
leur travail.
« Tout cela est un grand mensonge » indique l'un des rapatriés,
et tous sont d'accord avec lui.
Traduction: Genevieve Tejera
[
NOUVELLES ]
Cette information a été transmise par téléphone,
puisque le gouvernement de Cuba ne permet pas l'accès privé à
Internet aux citoyens cubains.
CubaNet ne demande pas l'exclusivité à
ses collaborateurs et autorise la reproduction de ces articles, à
condition que Cubanet soit mentionné en référence. |