On vend des
compotes expirées à des enfants de Pinar del Rio dans les magasins
d'état
PINAR DEL RIO, le 7 février (Victor Rolando Arroyo, UPECI)
Dans plusieurs zones de la ville de Pinar del Rio on a vendu aux enfants des
compotes de fruits dont les dates pour la consommation avait expiré.
La majorité des parents a rendu le produit aux épiceries.
Beaucoup d'entre eux ont réagit avec indignation et ont qualifié
l'affaire des compotes expirées d' «arnaque envers le consommateur »
et de « négligence qui peut affecter la santé des mineurs ».
La vente de compotes à Cuba est normalisée par l'Etat et
soi-disant subsidiée par celui-ci. Le quota assigné mensuellement
ne dépasse pas les mille 200 grammes de ce produit par enfant.
Jusqu'à ce moment aucun fonctionnaire local n'a dit quelque chose à
ce sujet. Pour sa part, la presse officielle également garde le silence
sur le thème.
Malgré cela, les gens se plaignent dans les rues de cette zone du
pays. Ce dont on parle le plus est sur la vente des compotes expirées «
c'est une preuve des différences que le gouvernement a crées avec
sa politique de dollarisation ».
Il y en a même qui disent : « Cela (de vendre des compotes expirées)
seulement arrive dans les épiceries, puis que dans le shopping (nom donné
aux commerces en dollars) il y a une très grande variété de
compotes et de jus naturels d'excellente qualité ».
« M.., et encore le gouvernement dit que les enfants sont favorisés
par ce système politique », s'est exclamée une personne qui
n'a pas voulu être identifiée.
Traduction: Genevieve Tejera
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