Des bustes de
Marti sont enlevés par crainte de manifestations de la part de dissidents
GUANTANAMO, le 5 f4evrier (Jorge Dante Abad, Lux InfoPress) La Sûreté
de l'Etat et plus de 1500 membres des forces combinées de la police et
des Brigades de Réponses Rapides et d'autres organismes d'état se
sont mis au travail pour enlever tous les bustes de Marti des écoles et
endroits publics, puisqu'ils avaient peur que des opposants apportent des fleurs
à l'Apôtre.
D'autre part, entre la soirée du 27 janvier et la matinée du
28, 35 leaders de l'opposition ont été arrêtés pour
qu'ils n'assistent pas aux actes de commémoration. Parmi ces cas, deux
sont à souligner pour leur signification.
Monsieur Alberto Martinez Fernandez a été interrogé par
un lieutenant colonel nommé Fernandez, qui de forme grossière a
indiqué à l'opposant que « Marti était parmi les
Cubains révolutionnaires ». L'opposant lui a répondu que «
l'opposition sait très bien qui était Marti et on n'utilise pas
son nom avec de fausses histoires », et la réponse arrogante de
l'officier fut : «Nous n'allons permettre à aucun de vous qu'ils
apportent des fleurs à Marti, et si vous insistez on va vous casser la
figure».
Le docteur Viviana Romero Vidal a été interrogée par
l'officier bien connu Luisa, qui avec sa mauvaise manière coutumière
a dit au médecin : «C'est un comble que toi, diplômée
en médecine grâce à cette Révolution, tu sois amie de
la dissidence, qui sont même capables de mettre des bombes ».
Traduction: Genevieve Tejera
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