Harcèlement
de la police contre les voyageurs qui arrivent à la gare des trains de La
Havane
LA HAVANE, le 1er février (Silvio Herrera, AFPCP) Les affaires
des personnes qui arrivent à la capitale de Cuba par chemin de fer sont
fouillées.
L'Entreprise des Chemins de Fer de Cuba a à son service un corps de
police dont les agents voyagent dans les voitures pour soi-disant «
s'occuper de l'ordre dans le train ». Malgré cela, les gendarmes se
consacrent à fouiller les bagages de chacun des voyageurs et confisquent
les articles qu'ils considèrent illégaux.
Dans chaque wagon de chaque train voyage l'un de ces policiers des chemins
de fer.
Lorsque le train arrive à la Ville de La Havane il y a une autre équipe
de policiers qui aussi inspectent les paquets des passagers de même que
dans les salles de la gare et les portes de sortie.
Parmi les produits les plus confisqués on peut citer le fromage, la
viande de porc et le café. Ceux-ci sont confisqués aux personnes
qui les apportent à leur famille dans la capitale.
A l'heure d'effectuer la confiscation, les militaires prétendent mécaniquement
: « C'est une trop grande quantité, vous le voulez pour le vendre »
ou « La viande de porc n'a pas le certificat de santé émis
par le vétérinaire ».
Malgré le contrôle de fer des policiers à l'intérieur
des trains et dans la gare de la capitale, il y a aussi des voitures de
patrouille qui se mettent aux alentours de la gare pour arrêter les
bicytaxis, autos ou personnes qui conduisent des chariots et transportent les
voyageurs ou leurs possessions. Ces gendarmes fouillent de nouveau les personnes
qui viennent d'arriver et confisquent ce qu'ils interprètent comme illégal.
La situation de harcèlement contre les voyageurs cause le mécontentement
de ceux-ci. L'un d'eux a indiqué : « C'est une ignominie qu'ils te
fouillent en pleine rue et vous font honte, comme s'il s'agissait un vulgaire délinquant
».
Ces actions violent les droits du citoyen » a dit un autre plus hardi.
Traduction: Genevieve Tejera
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