En danger la
santé des détenus à la station de la PNR de Céspedes
CAMAGÜEY, le 17 décembre (Carlos Brizuela Yera, CPIC /
(www.cubanet.org) – C’est dans de dangereuses conditions anti-hygiéniques
que sont maintenus les détenus dans les cachots de la station de la
Police Nationale Révolutionnaire (PNR) de la municipalité de Céspedes,
dans la province de Camagüey.
Lázaro Roca et Amador Tiges y ont été arrêtés
onze jours, temps pendant lequel ils n’ont même pas pu se laver une
seule fois parce qu’il n’y avait pas de service d’eau dans les
cellules.
Bien que les reclus aient réclamé de façon réitérée
au chef de la station, qui se fait appeler capitaine Pérez Lastre, qu’ils
avaient le droit de faire leur toilette, on ne leur a pas permis de se laver.
Selon le témoignage de Roca et Tiges, l’eau que boivent les détenus
est extraite de la citerne de la station de la PNR dans le même seau avec
ils nettoient irrégulièrement le sol.
"L’eau qu’ils sortent de la citerne a des grenouilles, pour
cette raison on pense qu’elle contient des microorganismes qui peuvent
mettre en danger la santé et même la vie de ceux qui la boivent",
a indiqué Virgilio Mantilla Arango, activiste de la Fondation Cubaine des
Droits de l’Homme dans cette région, qui a aussi été
arrêté dans ces cachots.
Quant à la nourriture que les autorités policières
donnent aux personnes arrêtées, les sources consultées sont
toutes d’accord pour dire qu’elle est insuffisante et mal préparée.
"Les détenus doivent déféquer et uriner dans un
trou qui se trouve dans le sol des cellules, qu’ils appellent turc, situé
sur le sol, par lequel pénètrent dans le local des insectes et des
rongeurs", a ajouté Mantilla Arango.
Selon des dissidents de la zone, les conditions dans lesquelles on maintient
les détenus dans cette station de police violent les règles que
les Nations Unies disposent à ce sujet.
Traduction: Genevieve Tejera
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