Dangereux
foyer contaminant de la rue Salud dans la ville de La Havane
LA HAVANE, le 3 décembre (Héctor Maseda, Grupo Decoro /
www.cubanet.org) – Des eaux d’égout accumulées et d’autres
jetées sur la voir publique sont la cause de la scène puante que l’on
peut voir dans la rue Salud entre Escobar et Lealtad, dans la municipalité
du Centre Havane, et qui est devenu l’habitat de vecteurs porteurs de
maladie infectieuses et/ou contagieuses.
La situation d’insalubrité crée à cet endroit non
seulement peut altérer la santé des habitants du lieu mais aussi
de celle de centaines d’adolescents qui font leurs études dans l’école
secondaire de base William Soler.
"Le problème existe depuis des mois - a dénoncé
un résident de la zone – parce que l’eau potable n’arrive
pas à nos logements et qu’il a fallu placer des tanks métalliques
que des camions citernes de l’aqueduc municipal remplissent tous les deux
ou trois jours. La population doit aller la chercher dans des bidons pour
emmener le liquide dans leurs maisons respectives, et cette opération
fait que les eaux se jettent et s’accumulent dans la rue".
Mais la situation s’est aggravée il y a quelques jours lorsque
dans la citadelle située au numéro 256 de la rue Salud les tuyaux
se sont bouchés et que les eaux usées se sont lancées
directement sur la voie publique.
"Maintenant nous avons, en plus de l’eau et de la boue, des excréments
humains, de mauvaises odeurs et nous sommes exposés aux maladies et à
la contamination de l’environnement", a ajouté la source.
Un autre homme affecté a indiqué : "l’indolence du
gouvernement municipal nous fait mal, il donne peu d’importance à
nos plaintes. Ils nous écoutent mais n’apportent aucune solution.
Pendant ce temps, nos enfants, tous les élèves de la secondaire et
nous-mêmes sommes obligés à respirer ces miasmes dont, sûrement,
les fonctionnaires n’ont pas à souffrir dans la localité où
ils habitent".
Une troisième source a ajouté : "Ce qui est le pire de
tout c’est qu’il y a quelques jours est venu un groupe de travailleurs
et de fonctionnaires publiques pour emporter quelques décombres laissés
dans la rue par le passage du cyclone Michelle. Ils l’ont fait mais ne se
sont pas préoccupés des prières que nous leur avons faites
pour qu’ils mettent fin au bouchage des égouts, pour solutionner le
problème de l’eau potable qui ne nous arrive pas et pour qu’ils
nettoient la rue en enlevant la terre et les ordures".
Traduction: Genevieve Tejera
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