On continue à
mettre des Cubains en prison pour cause de "sortie illégale du
territoire national"
SANTIAGO DE CUBA, le 10 août (Carlos Pascual, APLO) - Diosmede Aponte
Martínez a été condamné à quatre ans de
prison parce qu’il a essayé d’abandonner le pays par la base
navale de Guantánamo le 11 avril dernier.
Aponte Martínez, 53 ans, a expliqué qu’il veut s’en
aller de l’île parce que sa situation économique est
insoutenable bien qu’il ait toujours travaillé.
Avec Aponte Martínez deux de ses voisins ont aussi essayé d’arriver
sur le territoire américain. L’un d’eux y est arrivé,
mais l’autre a perdu la vie avec l’explosion d’une des nombreuses
mines anti-personnelles situées dans la partie cubaine et installées
par les Forces Armées Révolutionnaires (FAR).
Aponte Martínez a été arrêté par les
troupes garde-frontières et ensuite incarcéré dans le
Combinado de Guantánamo (prison provinciale).
Le procureur avait demandé huit ans de prison, mais il a été
condamné à la moitié.
Malgré cela, des sources dignes de confiance ont assuré que la
condamnation imposée à Aponte Martinez démontre que la "sortie
illégale du territoire national" fait toujours partie des délits
du code pénal en vigueur, bien que cela viole le principe de la Déclaration
Universelle des Droits de l’Homme par laquelle tout individu a le droit de
sortir de son pays et d’y entrer librement.
Traduction: Genevieve Tejera
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