On vole le
courrier de La Havane Centre en plein jour et sans armes
LA HAVANE, le 6 août (Juan Carlos Linares, Cuba Voz) - Un vol d’argent
dans un bureau de poste de la capitale cubaine a paralyse le service de celui-ci
pendant Presque deux jours.
Le bureau de poste situé aux rues Carlos III et Belascoaín,
dans la municipalité La Havane Centre de la capitale cubaine, a vu ses
services paralysés pendant les journées des 1er et 2 août
par suite de l’action du voleur, a dit un employé qui n’a pas
voulu être identifié.
"Le vol a eu lieu de bonne heure l’après-midi. Le voleur
(un homme) a profité du nombre de personnes agglomérées
dans le lieu, a soustrait un paquet d’argent qui était situé
sur une des tables du bureau et a pris la fuite avec lui", a précisé
la source.
L’employé a indiqué que la perte a été de
1.600 pesos et la poste a été fermée au public pendant que
les experts de la police nationale enquêtaient sur les lieux des faits. L’enquête
a duré presque deux jours, bien que jusqu’à présent on
n’ait pas de nouvelles que le voleur ait été arrêté.
Récemment, la police nationale a été équipée
d’appareils modernes et sophistiqués, et ses membres reçoivent
des salaires supérieurs à ceux des diplômés
universitaires en n’importe quelle spécialité, et reçoivent
des stimulants matériels divers.
Malgré cela, le phénomène du délit augmente. Un
exemple de cela est ce vol en plein jour, dans une zone densément peuplée,
de grande affluence de piétons, de véhicules et très proche
de ce que l’on appelle le Palais de la Révolution, du siège
national du Ministère de l’Intérieur, de l’hôpital
Hermanos Ameijeiras, et d’autres points considérés stratégiques
par le régime de l’île.
Ce qui attire l’attention c’est que dans La Havane Centre on voit
des policiers qui patrouillent deux par deux les pâtés de maisons
et que les incursions de la prétendue Brigade Spéciale de la PNR
se caractérise par son agressivité contre les citoyens qui n’ont
commis aucun délit.
"Mystérieusement, le jour du vol à la poste il n’y
avait même pas un policier, ni un auxiliaire de la PNR, ni même un
mouchard, ni un membre des brigades de réponse rapide, ni un membre des
Comités de Défense de la Révolution, ni une fédérée,
dans toute la zone. Peut-être qu’à ce moment là ils étaient
tous en train d’arrêter un jeune noir quelconque qui n’avait pas
sur lui sa carte d’identité", a déclaré
ironiquement un habitant du voisinage.
Traduction: Genevieve Tejera
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