Les policiers et les délinquants
harcèlent les résidents de La Havane
LA HAVANE, le 19 octobre (Rafael Perez, Agence Fraternelle de Journalistes «Carlos
Piñeiro") Des camions fermés avec une capote et pleins
de policiers patrouillent les rues de la capitale cubaine pendant la journée,
pendant que la nuit les délinquants font leurs méfaits sans être
souvent punis.
Dans la chaussée 10 Octobre, par exemple, on peut voir des policiers
placés tout le long de cette voie embêtant les passants avec des
fouilles de sacs, paquets ou nimporte quel objet quils aient dans
les mains. Les véhicules sont arrêtés par ces gendarmes,
quelques fois tous les 4 ou 5 pâtés de maisons, ce qui fait que cest
un supplice de cheminer dans cette avenue. Un citoyen, qui na pas voulu être
identifié, a déclaré: «A chaque intersection sort une
paire, quelquefois un trio de personnes en uniforme demandant la carte didentité.
Si tu nhabites pas lendroit ils te demandent: «que faites-vous
par ici?».
«Cette situation est très fréquente pendant la journée»,
précise la source, qui a ajouté que la nuit les agents de police
disparaissent, ce qui fait que les délinquants peuvent se déplacer
en toute liberté. Le vol, les larcins et les assauts sont fréquents
dans la capitale de Cuba. «La population est inquiète lorsque arrive
la nuit et na personne pour la protéger» a souligné la
personne interviewée. «Cest comme sil y avait un accord
entre les policiers et les délinquants: les uns travaillent le jour en
harcelant les citoyens sans defense, et les autres agissent librement du à
labsence de ceux qui sont chargés de protéger lordre
public.»
Les gendarmes de Cuba, comme ceux de nimporte quelle partie du monde,
doivent leur salaire au contribuable. Les membres de la Police Nationale Révolutionnaire
reçoivent des salaires très au-dessus de la moyenne du salaire
mensuel de 221 pesos. Le gouvernement de lIle pendant des années et
de manière réitérée a déclaré la
guerre à la délinquance, il en est même arrivé à
prévoir sa fin, mais la réalité dément avec les
faits le discours des porte-parole communistes.
Traduction: Genevieve Tejera
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