Les restrictions alimentaires
augmentent
Fara Armenteros, UPECI
LA HAVANE, octobre Les voyageurs qui achètent du poisson
frais à Villa Clara un peu avant de partir pour La Havane sont abordés
par la Police Nationale Révolutionnaire (PNR) au poste de contrôle
de la municipalité Ranchuelo, où le produit acquis est confisqué.
Cette mesure cause un grand malaise parmi les voyageurs affectés,
puisqu'ils achètent la nourriture dans des poissonneries d'état où
la nourriture marine est vendue sans restriction.
Dans la capitale cubaine le poisson frais a disparu du panier des familles
et a été substitué par une boite de trognons qui doit durer
30 jours pour deux personnes.
S'éloignent ainsi, à pas de géants, les possibilités
du Cubain de remettre le poisson dans son régime, puisque la pêche
de celui-ci est destiné au tourisme, à ceux qui ont des dollars et
aux citoyens avec de très grandes possibilités économiques.
Le poisson peut seulement être obtenu dans des marchés payables en
devises ou dans des poissonneries spécialisées où on le
vend à des prix prohibitifs pour la population en général.
Ceux qui pratiquent la pêche sportive, autorisés par le
gouvernement, disposent de 8 kilos de poisson pour leur consommation. S'ils
violent ce règlement, le produit est confisqué. La langouste et la
grosse crevette, d'autre part, le cubain d'aujourd'hui les connaît
seulement que par la télévision.
Traduction: Genevieve Tejera
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NOUVELLES ]
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