Endoctriner n'est pas éduquer
Bertha Peraza, APO
PINAR DEL RIO, octobre Il y a à peine 33 jours qu'a commencé
à Cuba l'année scolaire 2000-2001 et, dans cette courte période,
on remarque déjà un malaise parmi les élèves des écoles
moyennes à cause du lourd poids qu'ils portent sur leurs épaules
qui s'aggrave avec les études de L'Université Pour Tous une
nouvelle variante d'endoctrinement politiques au moyen de la télévision
auquel quelques scolaires et parents se référent comme : «
formation militaire répressive ».
Ces programmes de télévision commencent à 7 heures du
matin, ce qui fait que les élèves doivent se lever très tôt
et recevoir cette « préparation » sans prendre de petit déjeuner,
parce que le lait est seulement vendu par l'Etat jusqu'à l'age de sept
ans.
La vie des élèves dans la province de Pinar del Rio est très
dure. Il faut qu'ils aillent le matin et l'après midi aux secondaires de
base, sans transport, sans même pouvoir se déplacer dans une
voiture tirée par des chevaux parce que cela coûterait environ 4
pesos par jour. Sans goûter et sans déjeuner ils doivent faire un
long chemin à pied jusqu'à leurs centres d'études.
Et pour compléter un tel désastre on les endoctrine
politiquement et subtilement.
Mais le résultat va contre le gouvernement de l'Ile. Les jeunes
rejettent ces sujets. Après seulement 33 jours de cours on entend déjà
des phrases comme : « J'en ai assez de l'école ! L'école
m'ennuie ! La secondaire de base est une punition ! »
Endoctriner n'est en aucun cas éduquer.
Traduction: Genevieve Tejera
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