Le gouvernement de Cuba continue à prétendre d'être le centre du monde
LA HAVANE, le 26 janvier (Hector Maseda, Groupe de Travail Decoro) – Le lundi 24 janvier on a ouvert de nouveau les portes du Palais des Conventions de la Havane pour le début de la IIème Rencontre Internationale d'Economistes sur la Globalisation et les Problèmes de Développement,
qui sera en session jusqu'au 28 courant.
Cette seconde édition de l'événement est la culmination de l'accord pris il y a un an pendant la clôture de la Ière Rencontre, sous les auspices de l'Association Nationale d'Economistes de Cuba et l'Association d'Economistes d'Amérique Latine.
Ce n'est pas la première occasion que l'administration Castro essaye de prendre le rôle de gouverneur universel contre ce qu'elle qualifie de « globalisation néo libérale ». On se réuni et discute, analyse et reproduit des milliers de feuilles sur tel
et tel thème politisé, à un tel extrême que l'on perd le sérieux académique nécessaire et qui pourrait influer favorablement sur l'opinion publique internationale.
Si à l'antérieur nous ajoutons l'absence à ces colloques de représentation de pays qui contrôlent les capitaux financiers et la direction que doivent prendre les investisseurs, règlent les marchés industriels et de matière première et
qui possèdent plus de 90% du commerce international, nous arriverons à la conclusion de comment seraient le résultat final d'événements comme celui qui nous occupe.
Apres la manipulation politique exagérée menée à bien sur le cas de l'enfant Elián, rien ne nous surprend. Il est déjà l'heure que tous les media nationaux de divulgation massive changent de direction – penseront ses promoteurs – peu
importe quelle qu'elle soit. Pour les autorités cubaines, ce qui est fondamental est de se maintenir au centre du monde, qu'ils aient ou non raison.
Traduction: Genevieve Tejera
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