En danger la santé de l'ex prisonnière de conscience après un mois de détention
LA HAVANE, le 27 janvier (Marcos Lázaro Torres León, coordinateur national du Parti Démocratique 30 Novembre Frank Pais) – Notre vice présidente, l'ex prisonnière de conscience Maritza Lugo Fernandez, voit sa santé ébranlée dans les
cellules murées du Département Technique d'Investigations (DTI) de la police criminelle, situé dans les rues 100 et Aldabó de cette ville.
Elle se trouve, comme toujours, très ferme dans ses principes et dans sa posture verticale d'opposition au régime du Parti Communiste, mais elle est très maigre. Elle a perdu beaucoup de poids et ceci nous préoccupe beaucoup. Sa santé est attaquée systématiquement.
Elle a les nerfs altérés à cause de la manière inhumaine avec laquelle ils la maintiennent enfermée dans les cellules murées de 100 et Aldabó. C'est une torture physique et psychologique.
Nous avons pu savoir que personne ne parle avec elle, personne ne lui explique sa situation ni pourquoi ils la maintiennent enfermée. Les officiers du Département de la Sûreté de l'état (DSE), qui se chargent de son cas, disent à la famille de Maritza
Lugo qu'ils ne prennent pas d'avocat, que son problème sera résolu sous peu, que Maritza n'a aucun problème, mais, pendant ce temps elle continue à être enfermée dans des conditions inhumaines et soumise à tous ces traitements cruels, inhumains et dégradants.
Le DSE fait une sorte de jeu sadique avec Maritza et avec sa famille, jeu dans lequel, abusant du pouvoir, ils la soumettent à une sorte de torture psychologique consistante en disant qu'il n'y a pas de problème et, malgré cela donner un traitement que ne mérité
même pas le pire des criminels.
Hier pendant la visite, lorsque la famille est sortie après l'avoir vue, ils nous ont donné la nouvelle du très mauvais état de santé de Maritza Lugo. Ils nous ont indiqué qu'elle était très maigre, pâle de ne pas voir le soleil et
excessivement altérée du point de vue nerveux. Elle est depuis plus de 30 jours dans ces cellules obscures, sans ventilation, sous alimentée, souvent sans eau, les latrines sentent très mauvais. Il faut être enfermé là pour savoir comment elle souffre
du point de vue physique et mental, et plus si on se rend compte qu'il y a à peine trois mois qu'elle est sortie de prison après avoir purgé une sanction de deux ans de privation de liberté, et que pendant ces trois mois elle avait été arrêtée
onze fois par la police politique. Ce qui, si l'on fait la moyenne, après sa sortie de prison Maritza Lugo a été approximativement arrêtée tous les trois jours par le DSE.
L'avocate que nous avons été voir au cabinet collectif qui se trouve dans la rue Carlos III de cette capitale, dont le nom est Amelia Rodriguez, n'a pas non plus pu obtenir la liberté de notre vice-présidente parce que les instructeurs du DSE ont aussi joué
avec elle, ce qui démontre qu'à Cuba il n'y a pas de loi et les avocats non plus ne peuvent effectuer leur travail de manière efficace puisque ici la justice est la volonté du DSE, du Parti Communiste, de Fidel Castro.
Ils sont avec l'affaire de la manipulation de Elián, que Eliàn retrouve son père, et malgré cela, Maritza Lugo est séparée de ses filles dans son propre pays par œuvre du groupe politique au pouvoir. Tout n'est que pure hypocrisie et manipulation du
régime de Castro.
Traduction: Genevieve Tejera
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