La persécution d'antennes paraboliques continue à être implacable
LA HAVANE, le 25 janvier (Oswaldo de Céspedes, CPI) – Trois membres des Brigades de Réponse Rapide (BRR) sont montés sur le toit du logement de Maria Cristina Silverio Sánchez, ont arraché l'antenne UHF, l'on jeté au sol, et après l'avoir détruite
l'ont confisquée.
Les trois paramilitaires des BRR, deux hommes et une femme, sont arrivés à l'endroit dans un camion de l'Entreprise Téléphonique Cubaine S.A. (ETECSA), dans lequel allaient plusieurs policiers pour arrêter ceux qui s'opposaient à la confiscation
d'antennes de télévision.
Le fait a eu lieu le 20 janvier dernier. La maison de madame Silverio est située dans la Chaussée de Bejucal, bâtiment 23, Appartement 1, entre les rues Cristina et Marti, municipalité havanaise de Arroyo Naranjo.
Devant la nécessité d'obtenir une information non politisée et d'évader la super saturation dans les media nationaux du cas Elián González Brotons, les citoyens s'en sont remis comme media alternatif aux antennes capables d'atteindre les chaînes étrangères
et aux films de vidéo cassettes qui dans des banques clandestines peuvent être obtenus à un prix de cinq pesos par film. Le gouvernement a réactionné à cette situation avec une devise : « Non à la diversité idéologique », et a
commencé une campagne contre tous ceux qui devient l'attention de ses programmes télévisés, en confisquant les antennes paraboliques et UHF aux particuliers, ainsi qu'en confisquant tout ce qui est en relation avec les banques de films en se justifiant en disant que ce
sont des transmetteurs de violence, vice et pornographie, qui ne sont pas en accord avec une société socialiste.
Dans une déclaration à la CPI, Pedro Castro Ponce de León, vice-président de la Ligue Civique Marti, a expliqué que ce fait se répète depuis décembre 1999 dans la municipalité Arroyo Naranjo, et seulement traduit l'intolérance
d'un système caduc qui manipule l'information comme moyen de désinformer le peuple.
Et Ponce de León a continué : « Sans aucun doute les chaînes 23 et 51 de Miami sont déjà plus regardées que les chaînes nationales et de la on peut remarquer la vérité sur les Cubains de l'exil, sur la société
capitaliste et sur la politique internationale, que le régime de Castro veut maintenir cachée à tout prix ». et il a conclu en disant : « Les gens sont déjà fatigués des discours de Castro, de Alarcón, de Pérez Roque, des porte-parole
du Parti Communiste, et des rhétoriques au sujet d'Elián ».
Traduction: Genevieve Tejera
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