Misère perpétuelle dans une localité orientale de Cuba
LAS TUNAS, le 13 janvier (Juan Téllez Rodriguez, Agence Liberté) Vásquez est un village appauvri de la municipalité de Puerto Padre dans cette province. Il ne lui sert à rien de se trouver dans une enclave sucrière du complexe agro-industriel «
Antonio Guiteras ». La population de cet endroit vit dans une misère perpétuelle.
Dans les magasins d'aliments rationnés en ce début de siècle on a offert 5 livres de riz, 6 de sucre, 12 onces de sel, une once de café mélangé (avec des pois chiches) et 10 onces de pois chiches. C'est le quota par personne pour manger pendant tout le
mois de janvier.
Les boucheries sont restées vides comme il arrive toujours, elles paraissent être un symbole de la faim. Dans le Panacé, ou «musée alimentaire » comme on l'appelle aussi, on offre plusieurs produits mais à des prix inabordables pour le Cubain commun. Là,
une petit boite de purée de tomates coûte 12 pesos cubains (deux jours de travail), et un petit paquet de 230 grammes de gâteaux secs se vend 13 pesos.
Il existe aussi deux magasins payables en devises qui seulement vendent leurs marchandises en dollars américains.
Les habitants de cette localité les plus affectés par les restrictions sont les retraités. A eux l'état leur assigne une pension de misère.
Traduction: Genevieve Tejera
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