Une dame prisonnière pour essayer de vendre ses deux fauteuils
LA HAVANE, le 3 février (Cuba Press) – Margarita Yero, correspondante de Cuba Press à Santiago de Cuba a informé qu'une dame a été sanctionnée à six mois de prison domiciliaire parce qu'elle n'a pas payé une amende qu'on lui avait
imposée pour essayer de vendre deux fauteuils de sa propriété.
Le jugement contre Isabel Giro Rodriguez a eu lieu au siège de l'ancienne Audience de Santiago de Cuba, aujourd'hui Tribunal Populaire, et l'accusation s'est basée sur le fait que Giro a placé sur le pas de sa porte une pancarte pour indiquer qu'elle vendait ces deux
meubles.
La procuration a maintenu l'accusation d'exhibition de meubles pour les vendre de manière illicite, motif pour lequel on a imposé à l'accusée une amende de mille 125 pesos, mais comme elle n'a pas pu la payer dans les délais établis l'amende a été
multipliée par deux. La femme s'est niée à payer, car elle n'a pas de moyens économiques et a été privée de liberté.
Et pour une situation similaire, deux habitants de la localité de Cifuentes, à Villa Clara, ont été détenus, comme informe Isabel Rey Rodriguez, correspondante de Cuba Press dans cette zone.
Defin Perez, 80 ans, a vendu un dollar à Daniel Santos Viera pour s'acheter un savon. Un agent de police habillé en civil a réprimandé Santos Viera pour ne pas s'être adressé aux bureaux de change officiels de change (CADECA) pour y effectuer l'achat.
A Cifuentes il n'y a pas de CADECA, seulement à Santa Clara et Sagua la Grande. Entre le prix du transport et celui du dollar, à 22 pesos cubains, l'opération monte à 43 pesos, a expliqué l'homme au gendarme.
Malgré tout, Daniel Santos Viera est dans l'attente d'un procès. A Defin Perez, après quatre heures de détention, on lui a confisqué 200 pesos et on lui a formulé un acte d'avertissement.
Traduction: Genevieve Tejera
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