Des militants communistes donnent des
coups à un dissident menacé de mort
SANTIAGO DE CUBA, le 13 décembre (Luis Alberto Rivera, APLO) –
Le dissident Coralio Perez Rodriguez a été attaqué chez lui
par quatre militants du Parti Communiste dans la matinée du 11 décembre.
Les agresseurs avaient en mains des morceaux de tuyaux de fer et ont donné
des coups à Perez, qui a été blessé.
Les quatre communistes ont frappé à la porte du logement de
Perez, situé dans la rue 6 #314-B entre G et H, dans le quartier Aguero,
Santiago de Cuba, et sans prononcer une seule parole ils se sont mis à
donner des coups au dissident.
Coralio Perez fait partie de la direction du Mouvement Civique Chrétien
Patrie, Indépendance et Liberté (PIL) et on présume que l’attaque
a été une vengeance politique pour les manifestations réalisées
dans cette ville pour célébrer le 52e anniversaire de
la Déclaration Universelles des Droits de l’Homme.
Normalement la police politique utilise les Brigades de Réponse
Rapide paramilitaires pour qu’ils attaquent ou offensent les opposants
pacifiques du gouvernement de Cuba. Les militants du Parti Communiste doivent s’inscrire
dans ces brigades parce qu’ils sont dignes de confiance du point de vue
politique.
En conséquence de l’attaque, Perez présente des blessures
et des contusions sur plusieurs parties du corps. Ceci est constaté par
le certificat médical qu’il a pu obtenir du Corps de Garde de l’hôpital
provincial Saturnino Lora, sur lequel ont peut même voir la signature de l’officier
de la police nationale qui ce jour-là travaillait dans le centre médical.
Le document est dument tamponné.
Coralio Perez, 49 ans, a dénoncé plusieurs fois les luxes et
privilèges dont jouissent les dirigeants et membres du Parti Communiste
dans cette localité. Pour ces dénonciations a été
menacé publiquement de mort s’il mentionnait ce sujet de nouveau.
Des dissidents de cette localité, ainsi que les voisins et familiers
de Perez craignent pour sa vie après l’attaque du 11 décembre
dernier.
Traduction: Genevieve Tejera
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