SOCIETE
Ivan a laissé des victimes fatales à Cuba
Ariel Delgado Covarrubias, UPECI
LA HAVANE, septembre (www.cubanet.org) - Tous les medias
de l'ile ne se lassent pas de dire que le pasaje de l'ouragan
Ivan, un phenomène qui en est arrivé à
avoir une une magnitude entre les niveaux 4 et 5 sur l'échelle
Saffir-Simpson pandant son passage dans la région la
plus occidentale du pays, n'a pas laissé de victimes
humaines. Une telle affirmation est une verita à demie.
Il n'y a pas eu de pertes humaines causées par les
pluies torrentielles pronostiquées ou les vents foros
et pas non plus à cause d'accidents ou d'actitudes
irresponsables comme est arrivé recemment avec la passage
de son predecesseur, Charley. Mais la declaration officielle
peut etre dementie par un cas connu par ce reporter.
Ce fut la malheureuse Elena, une habitante de la municipalité
Plaza de la Revolución, celle qui malheureusement a
fait qu'un but aussi désiré de zéro victimes
n'ait pas lieu. Avec ses soixante dix et plus années,
la paisible Elena se consacrait à peindre chez elle
de Meaux tableaux que son mari vendait et avec cela ils survivaient
aux penuries dont souffrent la grande majorité des
Cubains.
Elle souffrait de tension et en plus son poids élevé
augmentait sont facteur de risque. Elle attendait son premier
petit fils et la belle-fille faisait tout ce qu'elle pouvait
pour que l'acouchement arrive sans aucun obstacle alimentaire
ou medical.
Mais Ivan est arrivé le premier. Et dès qu'il
est apparu à l'horizont caribéen, en dirigeant
ses forts vents à une vitesse lente et destructive
sur le chemin cyclonique vers la plus grande des Antilles,
les medias ont commencé à alerter la population
des dangers qui s'approchaient. Avec cela a commencé
pour Elena sa souffrance mortelle.
Sa familla habite dans un immeuble parmi ceux construits
par la revolution, dont les defauts de constructions representent
un danger devant un meteore d'une telle nature, mais le pire
sont les fenetres, faites d'un bois mou, nourriture exquise
pour les fourmis blanches et les termites, qui rendent moins
sûr n'importe quel local. Elena n'était pas calme
face à ce qui pouvait arriver.
En plus de cette realité, la radio et la television
ont commencé une intense campagne appelant la population
à se proteger, comme il n'etait jamais arrivé
auparavant. Comparativement c'etait le phenomene le plus violent
du dernier demi siecle. Il fallait etre très equilibré
pour que la panique ne vous gagne pas. Et le caractere d'Elena,
mortellement malade, n'etait pas parmi les plus forts.
Le comble fut qu'elle a eu le malheur de voir la Table Ronde
où monsieur le Président, émule de Rubiera
et ses pronostiques, en est arrivé à comparer
l'énergíe d'un ouragan avec la puissance des
armes nucléaires. Ce n'est pas que tout ce que dit
le 'caudillo vert olive' soit crédible, mais quand
il s'agit d'annoncer des malheurs ses prédictions sont
vraies, bien que quelquefois il ne soit pas à la hauteur.
Pourquoi la malheureuse Elena n'allait pas se préoccuper
!
Parmi les analyses de s'il entre par ici ou entre par là,
son coeur a lâché et cette fois catégoriquemente.
Son époux contrarié a couru chez le médecin
voisin pour des premiers secours en attendant l'ambulance
qui essaierait de la sauver, mais il n'y a pas eu le temps,
l'arrêt a été fulminant.
La pauvre Elena est morte, non à cause des vents ou
de l'eau, même pas d'un accident. Elle est morte à
cause de cette panique que nous avons tous à l'intérieur,
que nous n'extériorisons pas avec l'espoir d'un miracle
ou d'un fait fortuit, comme a été le cas d'Ivan,
pour le soulagement de tous. Elle est morte à cause
de la saturation des informations et une réalité
virtuelle de ce qui pourrait arriver, pour que les méfiants
et les sceptiques mettent leur vie en lieu sûr.
Peut-être est-ce une exagération de ce reporter
d'affirmer dans le titre "victimes fatales" quand
seulement il connaît un seul cas. Mais, combien de cas
comme celui d'Elena, dans d'autres municipalités, dans
d'autres villes et villages peut-il être arrivé
la même chose? Il faudrait voir les statistiques des
décès par infarctus et voir si pendant ces tours-là
ils ont augmenté.
Alors ce serait une expérience à considérer,
en tenant compte que les vies humaines sont le plus importante,
et s'il serait conseillé d'hospitaliser tous les cas
avec ces risques, où non seulement on leur donne des
médicaments et la nourriture nécessaires, avec
des soins médicaux mais aussi qu'on coupe cette quantité
d'informations apocalyptique qui provoque des résultats
comme celui de la pauvre Elena.
Traduction: Genevieve Tejera
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