CUBANET

31 mars, 2004



VAGUE REPRESSIVE
Souvenir d'une date funeste

María Elena Alpízar, Grupo Decoro

LA HAVANE, le 17 mars (www.cubanet.org) / En commémorant une année de ce mars ténébreux de 2003, date à laquelle ont été poignardés les droits et les libertés inaliénables de 75 personnes pacifiques, se sont réalisés les mauvais augures qui pronostiquaient une époque pleine de violence sur le sol de la patrie de Martí, Maceo et Agramonte.

Cette fois, les prisons castristes ont été la scène d'actions aussi horribles contre une femme et 74 hommes, dont le seul délit a été de se manifester pacifiquement contre le régime qui opère dans leur pays.

Dans cette triste période de prison de 365 jours, la violence s'est manifestée de plusieurs formes. Il y eut des atrocités physiques, comme ceux commis contre les journalistes indépendants Víctor Rolando Arroyo Carmona, Adolfo Fernández Sainz, Iván Hernández Carrillo et Normando Hernández González; des traitements dégradants qui portaient atteinte à la dignité humaine, comme celui subi par Ángel Moya Acosta, qui a été obligé à promener sa nudité noire devant des centaines de prisonniers et militaires; des incarcérations horripilantes comme celle dont a soufferte par le Dr. Oscar Elías Biscet González ou dans des cachots dont les murs distillent tant d'eau, qu'il était inutile les sécher avec la grosse serviette utilisée par son occupant, le journaliste lauréat et poète Raúl Rivero Castañeda.

Et quoi dire du mauvais contrôle de la santé de la majorité des 75, pour ne pas recevoir à temps les soins médicaux adéquats. Là se trouvent Oscar Espinosa Chepe et Martha Beatriz Roque Cabello (seule femme incarcérée pendant les "ides de mars" de 2003); les opposants Roberto de Miranda Hernández, Orlando Fundora Álvarez et Julio Antonio Valdés Guevara, pour citer quelques-uns des cas les plus graves et pressants.

Mais où le régime a acharné sa violence a été le châtiment imposé aux anciens, les enfants et les femmes qui forment l'entourage familial de chacun de ces 75 patriotes, en envoyant ses prisonniers dans des prisons éloignées de leurs lieux de résidence.

Tels sont les cas (pour en mentionner quelques-uns) de José Daniel Ferrer García et Leonel Grave de Peralta, à plus de 1000 kilomètres de sa résidence; Nelson Aguiar Ramírez, Jorge Olivera Castillo et Héctor Raúl Valle Hernández, à 900 kilometres; Manuel Vázquez Portal et Jesús Mustafá Felipe, à 860; Félix Navarro Rodríguez, à 812 et Arnaldo Ramos Lauzurique, à 734 kilometres.

Ces énormes distances, en les parcourant, se convertissent en un supplice interminable, à cause de la situation critique du transport cubain.

Pourvu que cette vague répressive de mars et avril 2003, avec ses violentes et funestes conséquences, soit la dernière station du Via Crucis national !


Traduction: Genevieve Tejera

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