REPRESSION
Le harcèlement contre les journalistes indépendants continue
LA HAVANE, le 23 février (www.cubanet.org) - Le journaliste
indépendante Juan Carlos Garcell, directeur de l'Agence
de Presse Libre Orientale (APLO), dont le siège est
dans la province de Holguín, dénonce que continuent
les provocations contre sa personne et les collaborateurs
de l'agence, comprenant une tentative de séquestration
par des agents de la police politique, lui semble-t-il.
"En plus du fait qu'ils me coupent toutes mes communications
par téléphone, beaucoup de choses très
étranges arrivent. Liusmilda Castro Cuba, résidente
de Moa, qui nous facilite l'usage de son téléphone
et est collaboratrice de l'agence, il y a quelques jours,
de nuit, quand elle a été apporter la bouillie
à des cochons qu'elle élève près
de son logement, a été lapidée, et de
mon côté, le 18 dernier, en revenant de la municipalité
de Cacocum, au petit matin alors que j'attendais un moyen
de transportation à l'arrêt des cars pour aller
à Sagua de Tánamo, un jeune avec un dossier
s'est approché de moi, il faisait des signes à
un autre et est ensuite sorti et m'a demandé d'aller
dehors. Il a insisté. Je lui ai dit qu'il s'approche,
il l'a fait et m'a posé des questions incohérentes,
mais déterminé à ce que je sorte. Je
n'ai pas accepté. Immédiatement après
un autre personnage s'est approché de moi il conduisait
une camionnette et m'a dit : Tu veuz aller jusqu'à
Mayarí ? Méfiant je lui ai dit : 'Non !, mais
ce monsieur qui est à côté de moi va à
Levisa (prés de Mayarí)'. Sans répondre
il est parti. J'ai continué à regarder, de manière
dissimulée, les mouvements du chauffeur, et j'ai vu
comment derrière la gare il parlait avec les deux autres.
Aucun n'avait l'air de délinquants communs", a
dit Garcell.
Selon l'opinion du journaliste alternatif ils étaient
en train de tramer une séquestration pour, peut-être,
lui donner des coups et l'abandonner dans un endroit quelconque
de la route "mais comme je ne suis pas sorti de la gare
de Holguín jusqu'à ce qu'arrive l'autocar pour
Sagua de Tánamo, me donnant une protection parmi les
autres passagers, vers les trois heures et demie du matin
les individus sont partis".
"Mon épouse, notre bébé et moi
habitons Moa. Là est née notre fille. Ils viennent
de me donner une amende de trente pesos comme illégal,
pour ne pas avoir ma résidence enregistrée à
Moa, mais à Sagua de Tánamo, où j'ai
vécu avec ma mère. Il y a peu de temps la présidente
du CDR a dit à mon épouse que je devais ramasser
mes affaires et m'en aller, que c'était ce que lui
avait communiqué l'Institut du Logement. C'est une
chose absurde. Il y a un complot. Je me sens en danger",
a conclu Garcell. cnet/12
Traduction: Genevieve Tejera
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