ECONOMIE
Seulement 13 centrales sucrières fonctionnent à Villa Clara
SANTA CLARA, le 26 janvier (www.cubanet.org) - Moins de 50
% des industries sucrières de Villa Clara pourront
moudre ou mettront leurs machines à fonctionner pendant
la récolte de sucre présente, ce qui indique
un réajustement sérieux de l'agro-industrie
de la province, l'une des productrices de sucre les plus grandes
du pays.
Comme a dit à un média local Félix Hernández
Blanco, chef de la Salle d'Analyse du MINAZ à Villa
Clara, en ce moment seulement six entreprises fonctionnent
: Carlos Baliño, fabriquant de sucre organique pour
le marché étranger ; Perucho Figueredo, Abel
Santamaría, Heriberto Duquesne, Chiquitico Fabregat
et Ifraín Alfonso, qui a commencè à fonctionner
le jeudi 22 janvier. Le fonctionnaire a indiqué de
plus qu'après avoir satisfait les évaluations
agro-industrielles de rigueur, on incorporera la semaine prochaine
six autres centrales, tandis que George Washington complétera
le chiffre de 13 usines de Villa Clara en action pendant la
récolte présente, quand on commencera à
moudre pendant le mois de février.
Le sucre moulu accumulé dans les six entités
en fonctionnement est à 75%, et le rendement de transformation
en dessous de 10%, à cause du démarrage brusque
des raffineries, les affectations pour la pluie de la vague
de froid et l'instabilité dans l'approvisionnement
de canne, a justifié Hernández Blanco, bien
qu'il ait indiqué que prochainement il faudra augmenter
le rendement, en corrigeant les déficiences mécaniques
et les ajustements des investissements, et qu'avec l'amélioration
de la matière première, l'efficacité
du travail avec le temps perdu, il y aura une récolte
plus productive dans la province. En dernier le spécialiste
du MINAZ a dit à Vanguardia que l'on recherche quelles
ont été les causes qui ont empêché
le démarrage de José María Pérez,
de Camajuaní, prévu pour le 16 janvier dernier,
en trouvant des anormalités dans la transformation
industrielle qui s'y est exécutée.
Villa Clara est la première province productrice de
sucre du pays, et en est arrivée à produite
près de 1.100.000 tonnes métriques dans la décennie
des 80. A ce moment là elle avait 28 centrales sucrières
et la municipalité de Ranchuelo se démarquait
des autres comme ayant la plus grande production nationale.
Jusqu'à présent on y moud seulement depuis peu
de jours, le Ifraín Alfonso, bien que la semaine prochaine
doive commencer à moudre le 10 de Octubre.
Bien que Cuba ait des terres excellentes pour la culture
de la graminée et les meilleures conditions climatiques
ainsi que sa situation géographique, à présent
le gouvernement s'est vu obligé à importer du
sucre pour le marché interne, qui comprend cinq livres
par tête qui sont vendues mensuellement avec le carnet
de rationnement. Le sucre moulu du Brésil, premier
producteur mondial de brut, mais de peu de contenu en sucre,
a été vendu de manière rationnée
l'an dernier aux Cubains. Maintenant on entend des rumeurs
que Cuba achètera du sucre aux Etats-Unis, pays qui
a été notre principal marché d'exportation
pendant de nombreuses années. Paradoxes de la vie !
cnet/46
Traduction: Genevieve Tejera
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