SOCIETE
Internet à la cubaine (II)
SANTA CLARA, février (www.cubanet.org) - A Cuba on
ne vend pas d'ordinateurs aux nationaux ni à personne,
absolument aucun Cubain de la rue, n'a accès à
l'Internet, bien qu'il ait des dollars dans les poches. Le
journaliste mexicain José Steinsleger vit dans un pays
où il existe un état de droit et les masses
ont le privilège d'élire leurs gouvernants mais
quand ils trouvent des irrégularités ils peuvent
les emmener à la prison après un procès,
des réalités bien différentes de celles
qui ont lieu dans le mien.
Je ne confie pas dans les chiffres que monsieur Steinsleger
révèle dans son article, bien qu'il appartienne
à la UIT, parce que ce qu'il n'a pas pu se la pu fournir
à la UIT fut le Ministère de l'Informatique
et des Communications de Cuba, appareil gouvernemental qui
maintenant comprend le travail qui faisait l'ancien ministère
des Communications, et celui de l'Informatique et de l'Electronique,
qu'exécutait le ministère de l'Industrie Sidero
Mécanique et de l'Electronique. Le rapport possiblement
comprend tous les étrangers qui se trouvent ici, aux
étudiants de centres polytechniques et universités
qui ont des passeports de plusieurs continents, qui d'une
manière ou d'une autre ont accès à l'Internet.
Mais j'ose affirmer catégoriquement que ce chiffre
est altéré, parce que ces données comprennent
en plus les enfants et les jeunes qui étudient dans
les différents niveaux d'enseignement, qui frappent
avec leurs doigts les touches des ordinateurs, en apprenant
ce qui est élémentaire pour les utiliser.
Mais
Pourquoi le journaliste mexicain nous compare
avec un pays africain aussi distant géographiquement
? J'ose seulement lui rappeler que Cuba était avant
1959 le pays le plus cultivé d'Amérique Latine
et le peso cubain, avait la même valeur que le dollar
américain, nous avons été les premiers
à utiliser la radio et la télévision
en Amérique Latine. Et moi je me demande : Pourquoi
45 ans après nous sommes derrière le Chili,
le Brésil, le Venezuela, l'Argentine et autres pays
de la zone qui ont fleuri avec l'instauration de la démocratie
et de vraies politiques socioéconomiques ?
Steinsleger affirme que malgré les prix de la connexion
internationale, Cuba utilise l'Internet de façon rationnelle,
créative et ordonnée, parce qu'au lieu de donner
priorité au marché résidentiel et à
celui des entreprises, il développe intensivement son
usage dons les réseaux sociaux, culturels, d'éducation
et de santé, parce que tous les enfants et jeunes du
pays, même les tout petits des Cercles Enfantins, ont
accès à l'informatique. Mais la vérité
est bien différente, et nous ne nous rapportons pas
aux 480 mille usagers (4,3 % de la population) qui selon les
autorités ont accès à l'Internet. Je
veux reproduire seulement quelques-uns des articles de la
Résolution Ministérielle 180-2003, pour démontrer
combien est rigoureux l'usage de l'Internet dans mon pays.
Premièrement le document dit bien clairement que le
MIC est l'organisme chargé d'établir, réglementer
et contrôler la politique et les stratégies pour
le développement, l'évolution, la production,
la commercialisation et l'utilisation des services et technologies
de l'informatique et des communications à Cuba, et
pour cette raison dans son troisième Pour Autant on
établit qu'il est nécessaire de réglementer
l'accès au service de navigation par Internet, en adoptant
les mesures qui contribuent à fournir une protection
contre la soustraction de mots de passe (password), les dégradations
intentionnelles et l'usage frauduleux et non autorisé
de ce service.
La résolution abonde sur la nécessité
de limiter l'accès à Internet par l'intermédiaire
de Fournisseurs Public de Valeur Ajoutée de Télécommunications
(ISPs), aux téléphones en monnaie nationale
non convertible, en permettant seulement ceux qui par nécessité
sociale et avec caractère limité, est autorisé
par les chefs des Organes et Organismes de l'Administration
Centrale de l'Etat et institutions du pays, comme établi
pas la Résolution 188 de 2001.
Dans le premier J'ordonne, le ministre du MIC dispose que
l'Entreprise de Télécommunications de Cuba S.A.
(ETECSA), doit employer tous les moyens techniques nécessaires
qui permettent de détecter et d'empêcher l'accès
au service de navigation par Internet, depuis les lignes téléphoniques
qui fonctionnent en monnaie nationale non convertible à
partir du 1er janvier 2004, tandis que le second J'ordonne,
exclue de la mesure les "autorisés".
Je voudrais savoir ce que pense de cela monsieur Steinsleger.
cnet
Traduction: Genevieve Tejera
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