CUBANET

24 février 2004



SOCIETE
Internet à la cubaine

SANTA CLARA, février (www.cubanet.org) - Un des mots les plus utilisés actuellement autour du monde est le mot Internet. Pour nous, en plus d'être une nouveauté, c'est quelque chose d'abstrait parce que bien que ce soit très utilisé dans d'autres parties de la planète, seulement un pourcentage minimum de cubains ont accès à cette autoroute de l'information. Les élèves des différents niveaux d'enseignement reçoivent l'ABC de l'informatique, mais de là à faire usage de l'Internet il y a un grand chemin à faire, plus grand que la distance qui existe de la terre au satellite Amazon, celui qui permet aux internautes d'Amérique Latine la connexion immédiate avec des personnes d'autres parties du monde.

L'usage limité de l'Internet dans des entreprises favorisées avec du personnel qui en plus d'être qualifié est grandement digne de confiance - professeurs d'universités, quelques journalistes et investigateurs, étrangers qui vivent sur le territoire national - constitue un privilège, bien que les pages électroniques soient soumises à un examen rigoureux avant de les rendre accessibles. Un autre pourcentage d'élèves et nationaux a d'une manière ou d'une autre l'accès à l'usage de courrier électronique, toujours par l'intermédiaire d'un fournisseur d'état, pour avoir un contrôle plus rigoureux des messages reçus et envoyés.

Les citoyens communs n'ont pas accès à l'Internet chez eux ni dans les bibliothèques publiques. Les centres de travail "autorisés", sont limités à la communication nationale, tandis que les grands favorisés sont les corporations d'état, les investisseurs étrangers comme ceux du tourisme et l'élite gouvernante. Cuba possède plusieurs sites Web pour l'achat en ligne de divers articles, qui comprend la livraison à domicile à l'intérieur de l'île, mais à ce genre de "commerce virtuel" n'a pas accès le national qui habite ici parce qu'il n'a pas l'Internet à portée de main, ni de carte de crédit ou d'autre moyen de paiement. Ce marché virtuel est fait pour les exilés, qui dans leur désir d'aider leurs familles se voient obligés à payer des prix abusifs pour le service.

Bien que les modems d'aujourd'hui puissent envoyer près de 500 pages par minute, à Cuba elle est lente et capricieuse l'entrée dans un compte de la poste ou de n'importe quel site web, à cause des restrictions des Nœuds d'Internet, conditionnés pour surveiller l'entrée des informations, ce qui augment dramatiquement les prix de l'usage de l'information virtuelle. De nombreux étrangers qui visitent les Cybercafés ou les centres d'Infointernet, disent ouvertement leur désaccord avec les méthodes employées et affirment que le Cubain est l'Internet le plus cher du monde.

L'ex vice-président des Etats Unis Albert Gore, en se referant à l'Internet comme une voie de communication virtuelle, par laquelle on dissémine l'information rapidement, l'a appelée "l'autoroute de l'information", parce qu'elle est la source d'information et d'échange d'idées la plus importante crée par l'humanité. Sa seule existence est un problème pour la nomenclature qui gouverne l'île caribéenne, au contraire de nos voisins d'Amérique Latine, qui ont signé des accords parmi distinctes organisations gouvernementales dans le but que les secteurs les plus marginalisés de la société aient accès à l'Internet.

Mais le journaliste José Steinsleger dans son article apparu dans le quotidien La Jornada de México, intitulé "Internet à Cuba", raisonne autour de syllogismes hypothétiques et disjonctifs, pour défendre à coups d'épée le gouvernement cubain, et attribue les problèmes de l'informatique à Cuba à l'embargo américain.

Le langage employé par monsieur Steinsleger m'est bien connu, parce qu'il est le même que celui utilisé par les "tanks pensants" des Tables Rondes cubaines et autres répétiteurs qui poursuivent le même but.

Peut-être dans son périple national monsieur Steinsleger a été invité à un évènement important ou a fait des visites dirigées dans des luxueux hôtels et aux plages les plus cotées du pays dans de confortables autocars de VeraCuba, en détournant le visage de l'autre réalité : la Cuba profonde et bâillonnée, elle des cubains étrangers dans leur propre pays, qui se voient obligés à pratiquer la culture de la subsistance quotidienne pour nourrir sa famille.

Mais si pour cette grande majorité de cubains l'Internet est proscrit ou ne savent même pas qu'existe l'Autoroute de l'Information, pourquoi faut-il avoir un câble coaxial entre Cuba et les Etats-Unis ? Ou dit d'une manière plus directe, collègue : A qui beneficierait cet investissement ? Sincèrement pour moi il n'y a aucun doute que le journaliste a été trompé et manipulé. cnet/46


Traduction: Genevieve Tejera

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