REPRESSION
Un garde de sécurité donne des coups à un opposant pour le
voler
LA HAVANE, le 4 août (María Elena Alpízar,
Grupo Decoro / www.cubanet.org) - L'activiste Ernesto Díaz
Esquivel, du Mouvement Opposant pour la Nouvelle République,
habitant de la municipalité de la capitale Boyeros,
a été arrêté et menacé d'années
de prison, bien qu'un garde de sécurité lui
ait donné des coups pour le voler, comme a dénoncé
René Montes de Oca Martija, président du Parti
Pro Droits de l'Homme de Cuba, affilié à la
Fondation Andrei Zakharov.
Un garde d'état a essayé de voler à
Díaz Esquivel - en pleine voie publique - la chaîne
qu'il avait au cou et lui a donné un coup qui l'a laissé
inconscient sur le sol. Mais aussi bien lui qu'un témoin
présent on reconnu le délinquant.
Malgré cela, l'officier Hector et au autre policier
n'ont pas fait attention à l'accusation que l'opposant
a faite au poste de police de Santiago de las Vegas, bien
que Díaz Esquivel ait apporté un certificat
médical qui confirmait les lésions reçues,
et que le témoin ait témoigné en sa faveur.
Les policiers ont allégué que Díaz
Esquivel était un contre-révolutionnaire, qu'il
n'avait pas de morale pour accuser le garde de sécurité,
qui est partisan du régime castriste.
Díaz Esquivel, avec son père et coreligionnaire
ont été retenus pendant 24 heures au poste de
police en question, où on les a menacés de les
emmener en prison pendant de nombreuses années s'ils
maintenaient l'accusation. De plus, ils déchirèrent
le certificat médical et leur firent un procès-verbal
pour le délit supposé d'outrage et de désobéissance
à l'autorité.
Traduction: Genevieve Tejera
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