REPRESSION
On continue d'harceler les libéraux à Cuba
LA HABANA, le 3 août (María Elena Alpízar,
Grupo Decoro / www.cubanet.org) - Le président du Mouvement
Libéral Cubain León Padrón Ascuy a été
interrogé dimanche dernier le 1er août par deux
officiers de la police politique au siège policier
d'Ave. 31 et 108 et 110, dans la municipalité havanaise
de Marianao, comme a dit Padrón Ascuy lui même.
Pendant l'interrogatoire, qui a duré près
de deux heures et demie, le leader libéral a été
menacé d'être envoyé en prison par le
major Aramís et le lieutenant Marlon.
Les menaces d'incarcération se doivent à ce
que Padrón Ascuy a distribué parmi la population
des documents qui contiennent les 36 mesures émises
par la coalition contestataire Tous Unis, que le régime
castriste considère subversifs.
Pareillement, ils l'accusent d'autoriser des actions violents
à ses coreligionnaires, puisque deux membres du Mouvement
Libéral Cubain, José Lorenzo Pérez Fidalgo
et Alexis Triana sont toujours à Villa Marista, siège
de la police politique, accusés d'un délit présumé
de sabotage : lancer des pierres sur le Centre d'Informatique
de la municipalité San Miguel del Padrón.
Traduction: Genevieve Tejera
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