CUBANET

25 novembre 2003



SOCIETE
Une famille expulsée de son logement vit dans la rue

HOLGUÍN, novembre (www.cubanet.org) - C'est pendant plus de 12 jours qu'ont vécu et dormi dans une des rues de la municipalité minière de Moa, dans la province de Holguín, Miladis González Martínez et ses deux enfants de 4 et 16 ans, après avoir été expulsés de leur logement le 9 octobre dernier par des membres de la Police Nationale Révolutionnaire (PNR) et des fonctionnaires de la direction du logement dans le territoire.

Pendant l'expulsion, les autorités ont laissé tous les biens de Miladis et de ses enfants au milieu de la rue. Miladis attend un jugement contre elle pour le délit supposé d'"outrage".

Les passants et les voitures qui passaient par-là font un arrêt momentané pour voir quelque chose qui semble incroyable : le sol, le soleil, le ciel étoilé ou pluvieux sont le toit, le sol, les murs, la chambre, la maison, les visiteurs de Miladis et de sa famille.

Dans ces conditions, Miladis a fait des démarches épuisantes auprès du gouvernement provincial pour résoudre cette situation, mais tout a été en vain. On lui dit qu'elle doit se mettre avec tout ce qui lui appartient et ses deux enfants dans la maison de sa mère, même en reconnaissant que là il n'y a ni la place ni les conditions nécessaires. Finalement, Miladis et ses enfants ont du se réfugier là. Elle a mis ses affaires - qui se détérioraient à l'intempérie - sous un arbre et ils dorment tous dans la petite pièce de son frère.

D'autre part, la maison délogée a été déjà occupée par un fonctionnaire du Département de la Sûreté de l'Etat à Moa, qui soit disant, comme ont dit les autorités, y habite pour garder la maison jusqu'à ce qu'elle soit donnée à un malade du mal de Parkinson.

Pendant ce temps, les meubles de Miladis se détériorent, ainsi que les matelas et le peu de biens qu'elle possède, et comme si ce n'était pas tout en attendant une possible condamnation pour outrage.

"Moi j'ai des témoins de que ce fut la police et ceux de la direction du Logement qui m'ont donné des coups et ont même maltraité mes enfants. Ils ne les ont même pas pris en compte pour faire ce qu'ils ont fait", a déclaré Miladis González à APLO. "J'ai cherché plusieurs photographes et ils ont refusé par peur qu'on les arrête, qu'on leur confisque leurs appareils photos et qu'on leur retire leur permis. Le peuple a peur, bien qu'ils compatissent. Maintenant que dois-je faire ?"

La direction du logement a déclaré Miladis comme occupante illégale de la maison No. 67, dans la rue Refugio, quartier Pueblo Nuevo, à Moa, dans laquelle elle vivait depuis quatre ans, jusqu'à ce qu'on l'expulse. cnet/16


Traduction: Genevieve Tejera

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