CUBANET

25 novembre 2003



REPRESSION
Harcèlement des opposants dans toute l'île

LA HAVANE, le 13 novembre (www.cubanet.org) - Quand ont à peine passé huit mois depuis la dernière offensive de détentions et d'emprisonnements de 75 défenseurs de la démocratie à Cuba parmi lesquels se trouvent des journalistes indépendants, des membres et dirigeants de la dissidence, l'appareil policier de Fidel Castro lance une autre croisade contre les dirigeants des groupes de l'île.

Des provinces de Pinar del Río, La Havane, Sancti Spiritus, Camagüey, Holguín, Ciego de Avila et Las Tunas nous arrivent des informations sur des actes d'avertissement, des menaces d'expulsion, d'interruption des lignes de communication par Internet et téléphone et d'empêchement d'appels directs ou de sorties par fax, harcèlement, chantages, quelques-unes des méthodes avec lesquelles la police politique essaie de faire taire l'opposition et de l'éliminer.

''Nous allons faire une rafle massive plus grande que celle de mars'', a averti un officiel à Arsenio Pérez León, délégué municipal de Havane de l'Est et membre du Parti Orthodoxe Cubain.

León et aussi Jorge Luis Matías Lemus délégué pour Pinar del Río qui était en visite ont été menacés d'avoir leur cause de liberté conditionnelle révisée (pour une piraterie supposée et sortie illégale) de continuer à assister à des activités "subversives".

De la même façon Andrés Nápoles, María de los Angeles Borrego, Jorge García Torres, membres d'Enfants de la Vierge de Regla ont reçu récemment des menaces. Torre a été mis sous avis de perdre son travail de para médecine s'il continuait à soutenir les vigiles pour les prisonniers politiques et la réconciliation nationale.

A Juan Fernández Wichy, d'Action Démocratique et signataire du Projet Varela, un agent de police a dit qu'il s'était suicidé en signant le referendum de cette initiative.

Miguel García, activiste pro Droits de l'Homme a aussi été convoqué par le Capitaine Eduardo, tandis qu'Idanis del Rosario Martínez Martín, de pro Justice Sociale, a été conduite trois fois à la caserne d'interrogation de la Sûreté.

Benito Soler Molina, membre d'Enfants de la Vierge de Regla et employé communal a reçu une diminution de salaire et a été changé de poste.

Yolanda Quintana Estupiñán, du groupe Pedro Luis Boitel, a été menacée avec la Loi 88 pour atteinte à l'intégrité du pays.

Les opposants pacifiques Julia Cecilia Delgado, présidente en fonction du Parti Libéral Démocratique de Cuba, et Rogelio Menéndez, président du Mouvement Municipalités de Cuba de Droits de l'homme, ont été convoqués. La police politique a averti Menéndez qu'il était en liberté à cause d'une mesure de prévention, mais que sur lui pèsent de graves accusations.

Ont également été convoqués pour des interrogatoires Henry Saumell, qui est à la tête du Mouvement Alternatif Républicain, promoteur des réunions dissidentes et son épouse Yadira García.

D'autre part, des agences de journalisme dans l'île, comme le projet Nouvelle Presse Cubaine, ont leurs téléphones bloqués pour empêcher les communications avec l'étranger. De la même manière à La Havane on a annulé les téléphones avec appel direct vers l'étranger, ce qui empêche les communications par fax.

Dans l'Ile des Pins, le communicateur Carlos Serpa Maceira a assisté au second essai d'expulsion de son logement, qui pourrait laisser à la rue son épouse et sa fille malades.

Un avertissement sévère a été donné à la journaliste Claudia Márquez pour le lancement de la revue De Cuba, à qui on a indiqué qu'elle pourrait avoir le même sort que son époux, Osvaldo Alfonso, président du parti Libéral, condamné à 18 ans. Ont également "reçu une visite" avec les mêmes intentions intimidatrices les journalistes indépendants Anna Rosa Veitía, Ernesto Roque, Juan Carlos Linares et Fara Armenteros.

A Morón, province de Ciego de Avila, a été arrêté le journaliste indépendant Abel Escobar Ramírez, et José Alvarez Castillo a été victime d'une opération de la Sûreté de l'Etat, qui lui a confisqué près de 400 livres et livrets.

Tandis que cela arrive, des dizaines de journalistes et dissidents incarcérés souffrent d'un pire sort et vivent dans les conditions humaines les plus déplorables, avec une nourriture des plus mauvaises, des tortures psychologiques, des maladies et dérangements à cause des soins médicaux inadéquats. cnet/201


Traduction: Genevieve Tejera

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