L'incendie
de canne à sucre pourrait être en réponse à la suppression
du câble de télévision
LA HAVANE, le 9 juin (www.cubanet.org) - Plusieurs champs
de canne à sucre ont brûlé dans le village
de San Felipe, dans la province de La Havane. Et comment disent
plusieurs habitants, aux alentours des champs fumants il y
avait des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : "Sans
câble il n'y a pas de canne".
Le fait qui a eu lieu récemment fut, semble-t-il,
la réponse à une disposition gouvernementale
d'enlever plus de 200 câbles qui apportaient (depuis
une maisons déterminée vers le voisinage) le
signal de télévision recueilli par un "satellite"
qui capte plus d'une centaine de chaînes étrangères.
Les locataires des câbles paient 100 pesos au propriétaire
du satellite, qui avait envoyé de chez lui la joie
aux habitant du village.
"Nous avions oublié les chaînes d'ici",
a dit un résident de la zone. "C'était
merveilleux de pouvoir voir des feuilletons, des programmes
musicaux, les journaux télévisés. Il
n'y avait pas assez de temps pour voir autant de télévision,
car il y avait de nombreux programmes pendant toute la journée".
Le "satellite" en question est un petit ajout
qui peut se mettre dans n'importe quel endroit du logement
et capte une grande quantité de chaînes. Le "satellite"
se vend à Cuba à des fonctionnaires du gouvernement
et à des étrangers.
Mais il peut aussi être obtenu dans le marché
souterrain pour le prix de mille dollars, plus 100 dollars
additionnels tous les six mois, quand le Ministère
des Communications change la configuration de celui-ci.
Le commerce du "câble", patronné
par quelques-uns de ceux qui possèdent le "satellite",
s'est étendu à plusieurs zones du pays, et sa
valeur varie selon le pouvoir d'achat des personnes. La location
d'un de ces "câbles" dans le Centre Havane
ou Le Vedado peut coûter jusqu'à cent dollars
par mois. Toutefois, dans les zones rurales son coût
est bien moindre.
Tout au long des 44 dernières années les cubains
ont essayé de rompre le blocus de la télévision
et de la radio maintenu par l'état sur ces medias.
En 1999 des membres de la police et des militants du Parti
Communiste ont enlevé, avec des menaces d'amendes de
jusqu'à mille pour leurs propriétaires, des
milliers d'antennes de toit et de terrasses, qui avec des
ajouts spéciaux de fabrication ménagère
captaient à la perfection de nombreuses chaînes
du sud de la Floride, parmi elles le 23 et le 51. cnet/14
Traduction: Genevieve Tejera
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