Sont-ils réellement
les candidats du peuple?
Víctor Rolando Arroyo, UPECI
PINAR DEL RIO, janvier / www.cubanet.org – Dans le prochain parlement
cubain la province de Pinar del Río aura 39 sièges. Sur les
candidats proposés il y a une question : seront-ils réellement les
candidats du peuple ?
20 pour cent de ces sièges (huit) seront occupés par des
membres proéminents de la nomenclature gouvernante en fonction au niveau
national (très distanciés de la vie à Pinar del Rio, puis
qu'ils n'habitent pas ici), se composant de trois postes politiques, trois de
gouvernement et un militaire de haut rang.
Il y a seulement quatre propositions (10 pour cent) de travailleurs simples,
dont l'activité de travail ne doit pas être approuvée par
des instances du gouvernement ou une hiérarchie politique.
Avec les autres 70 pour cent des nominés (28 sièges) il y a de
sérieux doutes au sujet de savoir s'ils seront ou non les représentants
du peuple, puis que six d'entre eux seront occupés par les chefs actuels
des gouvernements provinciaux ou municipaux; sept autres sièges des chefs
des Conseils Populaires, instance du gouvernement à un niveau inférieur
à la municipalité (poste auquel on accède par nomination).
Un chiffre similaire, soit sept autres, ont actuellement des postes
administratifs au niveau provincial ou de municipalité, suivis par quatre
hauts fonctionnaires du Parti Communiste. Les quatre qui restent sont des
travailleurs dont l'activité de travail se fait dans ce que l'on appelle
des "secteurs sensibles", pour cette raison leur élection pour
faire cette activité requiert l'approbation d'un niveau de confiance de
la part du gouvernement et du parti, si non ils ne pourraient pas y travailler.
En résumé, 90 pour cent des sièges (35 places)
correspond à des personnes dépendant du Parti Communiste et du
gouvernement, institutions auxquelles ils doivent obéir et, pour cette
raison, ils ne les questionneront jamais, en répondant ainsi à
ceux qui favorisent ces sièges, dans lesquelles ils resteront pendant
cinq ans en attendant s'ils décident de les élire de nouveau ou
non.
Traduction: Genevieve Tejera
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