Des
fonctionnaires de Pinar del Río dépossèdent une famille de
ses biens
PINAR DEL RIO, le 15 janvier (Víctor Rolando Arroyo, UPECI /
www.cubanet.org) - Une famille de Pinar del Río a été dépossédée
de ses biens meubles depuis sept mois par des fonctionnaires de la Direction
Municipale du Logement, qui se sont emparés de ceux-ci et les ont gardé
dans un entrepôt où ils se sont détériorés à
cause des inclémences du temps et du mauvais état du local.
A la fin davril 2002, la famille de Marlén Álvarez
Contreras et ses trois enfants mineurs ont été délogés
par ordre de Gabriel Meralla Hernández, directeur de la Direction
Municipale du Logement à ce moment là. Celui-ci et dautres
fonctionnaires sont entrés par force dans limmeuble quelle
occupait à Delicias 117 intérieur, dans la ville de Pinar del Río,
et comme la femme sest résistée à être mise à
la rue et a été soutenue par de nombreux voisins, les
fonctionnaires se sont saisis de tous les biens meubles de la famille (vêtements,
chaussures, aliments, meubles et appareils électroménagers), et
les ont gardés dans lentrepôt en question. Ils ont également
arraché les câbles des installations électriques du local et
les lampes qui léclairaient pour lobliger à abandonner
celui-ci.
Quelques jours après laction répressive des
fonctionnaires de la Direction Municipale du Logement, Álvarez a réclamé
ses biens auprès du gouvernement local mais on lui a répondu que "son
cas serait analysé". Pendant ce temps, les biens meubles de la
famille se détérioraient déjà dans lentrepôt
où ils avaient été gardés.
A la fin de 2002 on navait pas rendu ses biens à cette famille,
et le nouveau directeur du logement à Pinar del Río, dont le nom na
pas été confirmé, a rendu visite à madame Álvarez
pour quelle ramasse ses affaires dans lentrepôt.
En constatant que les biens de sa famille avaient été détruits
dans lendroit où ils avaient été gardés, Álvarez
a réclamé quils soient remplacés et les
fonctionnaires chargés de laffaires lont promis, mais cela na
pas été fait jusquà présent. On ne lui a pas
non plus indiqué quand et où on lui remplacera les biens détériorés
par la négligence des fonctionnaires locaux.
Pour le moment, la dame et ses trois enfants dorment sur un lit et ont
quelques vêtements grâce à laide de quelques voisins et
parents.
Traduction: Genevieve Tejera
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