SOCIETE
Des gardiens impliqués dans le vol de bateaux à Batabanó
La Havane, le 4 décembre (www.cubanet.org) - Huit
gardiens et neuf autres personnes suspectées de vol
de bateaux et de compas de navigation ont été
arrêtés par la police technique pendant une opération
la semaine dernière, dans la municipalité de
Batabanó au sud de La Havane, a informé une
source digne de confiance.
L'opération a commencé le dimanche 21 novembre,
quand on a détecter qu'il manquait sept bateaux en
plastique dans un entrepôt du Combinado Pesquero de
Batabanó. Avec cela, le nombre de bateaux disparus
atteignait douze, sans que l'on ait pu identifier les auteurs
des vols.
Selon la source, pendant le processus d'interrogation, huit
gardiens qui étaient de garde ce jour là ont
confessé au Département Technique d'Investigations
(DTI) de la municipalité de San José de las
Lajas d'être coupables d'avoir soustrait les bateaux
et les compas de navigation. Des agents de la Sûreté
de l'Etat ont capturé pendant la semaine un total de
90 bateaux cachés, de nombreux d'entre eux sous l'eau,
près de la Plage de Cajío à plus de dix
kilomètres du port de Batabanó. On a aussi récupéré
deux compas parmi ceux qui avaient disparu du même entrepôt,
tandis que treize ne sont toujours pas trouvés.
''La perte des instruments a empêché que treize
embarcations de pêche sortent du port pour capturer
des langoustes, dans un moment de grande crise pour la pêche
du crustacé dans la localité'', a dit la source.
De la même façon, neuf autres complices ont
été arrêtés dans cette municipalité,
accusés d'actes contre la Sûreté de l'état
après avoir déclaré leur participation
au vol des embarcations dans le but de les vendre à
ceux qui veulent fuir du pays. Le chef de l'équipe
des gardiens a révélé hier avoir reçu
10 mille pesos pour chaque bateau soustrait, tandis que chaque
gardien en obtenait deux mille. Le prix de chaque bateau acheté
par l'entreprise est estimé à 500 dollars et
chaque compas à 2,29 dollars.
D'autres sources proches ont ajouté que les gardiens
et travailleurs du Combinado Pesquero n'avaient pas reçu
en devise ce qu'on leur doit depuis plus de sept mois. ''Le
mécontentement était et est appréciable
parmi ces employés de la pêche. On ne peut pas
concevoir que les pêcheurs reçoivent la partie
du salaire mensuel qui leur correspond en dollars quand ceux
qui les gardent ou contrôlent même les statistiques
de l'entreprise leur retardent le dit stimulus de travail'',
a déclaré un ouvrier de cette industrie. cnet/20
Traduction: Genevieve Tejera
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