Les jugements
seront illégaux et sans garantie de procédure
Fara Armenteros, UPECI
LA HAVANE, avril (www.cubanet.org) - Les jugements sommaires qui auront lieu
contre les opposants pacifiques et journalistes indépendants à
partir de ce jeudi sont cause de désordre dans les cabinets collectifs
dans tout le pays, ont assuré des sources qui ont demandé
l'anonymat.
Les membres des familles de quelques détenus se plaignent qu'ils
n'ont pas pu obtenir les services d'un avocat pour la défense à
cause de la rapidité avec laquelle se développe le processus et le
peu de temps donné pour obtenir une défense.
Bertha Antúnez Pernet a signalé, en se référant
aux difficultés auxquelles elle a du faire face pour obtenir un avocat défenseur
pour son oncle Omar Pernet, qui fait face à une pétition fiscale
de 25 ans, a signalé : "Il n'y a pas d'avocat qui veuille faire face
à la situation. J'en ai engagé un qui postérieurement est
tombé malade. Nous avons la pression de l'instruction, qui nous a dit que
si nous ne nommions pas un avocat ils en mettraient un d'office".
Antúnez a ajouté : "Nous avons accepté le défenseur
d'office, puisque de toutes façons les accusés sont des otages spéciaux
du gouvernement, et la sanction est décidée depuis avant d'être
détenus".
Comme on a pu savoir, les familles de beaucoup des opposants prisonniers
n'ont aucune ressource pour engager un avocat défenseur, puisque le
service juridique pour les causes des activistes incarcérés, entre
500 et 700 pesos, est cinq à sept fois plus cher que les services
courants.
Amelia Rodríguez Calá, licenciée en Droit qui a accepté
la défense de plusieurs opposants, a subi une attaque d'hypertension artérielle
du à l'effort qu'elle a fait pour analyser les dossiers et pour cette
raison a du abandonner la tâche.
Les cas de la licenciée Rodríguez Calá ont été
repartis parmi d'autres avocats.
D'autre part, le licencié en Droit Wilfredo Vallín Almeida a
assuré que le processus qui continue contre les journalistes indépendants
et les opposants pacifiques est illégal selon les lois cubaines, puisque
les autorités elles-mêmes ont commis des violations de la Loi de
Procédure Pénale, ce qui invalide l'exécution de ceux-ci.
Traduction: Genevieve Tejera
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