Humiliantes
les visites conjugales, signale l'épouse d'Arroyo
LA HAVANE, le 21 août (www.cubanet.org) - Elsa González
Padrón, épouse du journaliste indépendant
Víctor Rolando Arroyo Carmona, a déclaré
qu'elle préfère renoncer aux visites conjugales
plutôt que de supporter le traitement humiliant à
laquelle elle a été soumise dans la prison Combinado
de Guantánamo où est incarcéré
le communicateur.
González Padrón signale qu'au moment de la
visite elle a été fouillée minutieusement
et en sortant ils l'ont fait se déshabiller et s'accroupir
devant une femme policière.
Les visites conjugales ou pavillons, comme on les appelle
aussi sont autorisées pour le prisonnier tous les six
mois. Elas González Padrón indique que l'objectif
d'un traitement aussi irrespectueux a été de
vérifier si elle sortait du pénitencier un texte
écrit pas son époux, et pour cette raison a
assuré : "Pour dénoncer la situation d'Arroyo
et ses compagnons de captivité je n'ai pas besoin de
papier écrit, puisque tout est enregistré dans
mon sentiment".
L'épouse du journaliste incarcéré a
signalé que les autorités de la prison ont réduit,
sans préavis, la quantité de nourriture que
l'on peut laisser aux prisonniers pour quatre mois.
"Les conditions hygiéniques et sanitaires sont
inhumaines", signale González Padrón, "l'eau
pour boire est contaminée, ils vivent avec toute sorte
d'animaux nuisibles, les soins médicaux sont nuls et
la nourriture insuffisante. Je lui ai apporté des multi
vitamines et le médecin du pénitencier m'a dit
que c'était un luxe, puisque eux leur donnent les médicaments
dont ils ont besoin.
La correspondance est violée, ils n'ont pas droit
d'entendre la radio ni de voir la télévision
et même la possibilité d'avoir quelques minutes
de soleil leur est escamotée".
"Enfin", souligne González Padrón
"las règles mínimum des Nations Unies pour
le traitement des prisonniers sont violées dans la
prison de Guantánamo, où mon époux est
reclus".
Víctor Rolando Arroyo Carmona a été
condamné à 26 ans de prison pendant l'intense
vague répressive de cette année. Selon des données
de la Commission Cubaine des Droits de l'Homme et de la Réconciliation
Nationale " jamais avant dans l'histoire de cet hémisphère
n'avaient été détenues et condamnées
autant de personnes pour un délit d'opinion en moins
de 20 jours". cnet/01
Traduction: Genevieve Tejera
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