CUBANET

8 août , 2003



C'est sans amnistie qu'est célébré le 50e anniversaire de l'assaut du Moncada

LA HAVANE, juillet (www.cubanet.org) - La caserne Moncada, située au coeur de la ville de Santiago de Cuba, était la seconde forteresse militaire du pays. On pouvait encore entendre le bruit du carnaval. Au petit matin de ce 26 juillet 1953, 108 hommes et femmes sont arrivés à la prendre par les armes. Quelques-uns sont morts pendant les combats. Beaucoup ont été torturés et assassinés. Malgré cela il y eut des jugements...

A l'occasion d'anniversaires aussi notoires, les gouvernants qui prétendent qu'en "aucun autre pays on ne respecte autant les droits de l'homme" et "que jamais un peuple n'a joui d'autant d'avantages", font normalement preuve d'équité.

On aurait pu attendre que parmi les plus de 300 prisonniers politiques pacifiques cubains, desquels 93 ont été déclarés prisonniers de consciente par l'organisation Amnistie Internationale, quelques-uns auraient obtenu l'annulation ou la réduction de leurs condamnations.

75 furent jugés dans des jugements des plus sommaires après la répression importante de mars dernier et condamnés à des peines de jusqu'à 28 ans, pour formuler leurs idées et posséder des armes aussi létales que les ordinateurs et des appareils de fax.

Les condamnations maxima pour l'Assaut de la Caserne Moncada n'ont pas dépassé 15 ans, et les personnes impliquées ont été exonérées deux ans après. La dictature de Fulgencio Batista a été sans aucun doute sanglante, mais, semble-t-il, le système judiciaire et la presse ont imposé la modération.

Aujourd'hui, même pas les prisonniers souffrant de maladies sérieuses n'ont bénéficié. Martha Beatriz Roque Cabello, la seule femme prisonniers depuis mars, qui purge 20 ans de prison, a du être hospitalisée dans la salle des soins intensifs de l'Hôpital Militaire de La Havane, à la veille du 26 juillet. Les difficiles conditions pénitentiaires ont miné sa santé déjà précaire.

Oscar Espinosa Chepe, avec une crise de cirrhose du foie, maladie irréversible et peut-être en phase terminale, se meurt lentement et douloureusement dans un hôpital éloigné dans les montagnes proches de la Caserne Moncada. On lui refuse les soins médicaux dans un hôpital adéquat à La Havane, la communication avec sa famille et la licence extra pénale. Du 4 au 12 juillet on l'a mis dans une cellule murée, en solitaire.

Le non voyant Juan Carlos González Leyva continue à attendre la justice d'un gouvernement capable d'être très bénévole avec les dits pays du Tiers Monde.

Les cubains qui entrent en prison en bonne santé, se sentent bientôt mal. Le gouvernement allègue des conditions matérielles et médico-sanitaires appropriées. Malgré cela, il refuse aux organismes internationaux l'accès même aux prisons maquillées. cnet/30


Traduction: Genevieve Tejera

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