« Je ne m'en vais pas de Cuba »,
c'est la réponse d'une dissidente à la DSE
LA HAVANE, le 3 octobre (Amarilis Cortina, Cuba-Vérité)
Isabel del Pino Sotolongo, présidente du Mouvement Humanitaire Disciples
du Christ Roi, est harcelée par la police politique de Cuba pour qu'elle
abandonne le pays.
En moins de quinze jours Madame Del Pino a reçu deux « visites »
de membres de la Sûreté de l'Etat (DSE). Pendant la dernière
d'entre elles, dans la matinée du 29 septembre, un officier de la DSE qui
a dit s'appeler Chao a « suggéré » à la
dissidente que si sa fille était en train de faire des démarches
pour émigrer elle devait l'accompagner puisque comme a dit le
gendarme « elle est une personne âgée et malade ».
Malgré cela, Isabel del Pino s'est refusée et se refuse à
abandonner Cuba. « L'endroit où j'ai un visa permanent avec une
carte blanche (permis de sortir du pays) et tout, c'est au cimetière de
Zapata. Pour cela je ne dois pas attendre le gouvernement mais ce sera quand mon
heure sera arrivée », a déclaré emphatiquement
l'opposante pacifique.
Madame del Pino est à la tête d'une association humanitaire
dont l'activité principale est d'offrir une aide spirituelle et matérielle,
malgré ses faibles ressources, à des secteurs marginalisés
de la société cubaine comme les prisonniers, les personnes âgées,
les handicapés physiques, les « jineteras » (prostituées),
les persécutés et les enfants.
Traduction: Genevieve Tejera
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