La Havane, capitale du tourisme sexuel
Hector Maseda, Groupe Decoro
LA HAVANE, mai La ville de La Havane est une forte candidate pour se convertir en la capitale du tourisme sexuel, malgré les multiples campagnes lancées par les autorités de Cuba, qui nient cette réalité nationale.
C'est un fait qu'à mesure qu'augmente le tourisme international, la demande de sexe jeune et bon marché est plus grande. Beaucoup de ces visiteurs, homosexuels, fréquentent les endroits «gays » connus de la Havane. Les exemples sont nombreux. Nous l'avons dans la
cafétéria de vente en dollars de la Fiat, Avenue du Port et Marina, et la Société Asturienne, en plein Malecon de La Havane, où ils établissent leurs premiers contacts et coordonnent leurs plans futurs de plaisir.
Un autre croisement célèbre est celui de Monte et Cienfuegos, proche du Capitole National. Il est connu comme centre de rendez-vous pour prostituées et homosexuels d'un côté, et leurs usagers potentiels de l'autre. Après minuit l'activité sociale
se multiplie dans la zone jusqu'à l'aube quand les créatures nocturnes font retraite et se reposent pour une nouvelle rencontre de recréation et de bacchanales le lendemain.
Les autorités cubaines font l'impossible pour nier cette réalité qui jour après jour, et sans grands efforts, gagne en extension et profondeur, en écrasant les valeurs civiques qui existent encore dans la société cubaine traditionnelle. L'âge
moyen de nos jeunes, des deux sexes, qui se prêtent à ce commerce sans frein est alarmant. Dans leur majorité ils essaient de couvrir leurs nécessités matérielles avec le moindre effort possible.
En sont la cause le manque d'opportunités sociales offertes à la jeunesse cubaine par les autorités gouvernementales ou les autres offres, pour qu'ils puissent canaliser leurs nécessités et aspirations matérielles et spirituelles. Le peu d'influence
qu'aujourd'hui la famille a dans notre société et la non-substitution de ces valeurs éthique et moraux par d'autres, constituent en essence les causes fondamentales de la crise de générations que l'on vit aujourd'hui dans le pays.
Traduction: Genevieve Tejera
[
NOUVELLES ]
Cette information a été transmise par téléphone, puisque le gouvernement de Cuba ne permet pas l'accès privé à Internet aux citoyens cubains. CubaNet ne demande pas l'exclusivité à ses collaborateurs et
autorise la reproduction de ces articles, à condition que Cubanet soit mentionné en référence. |