Une attaque à un autobus laisse plusieurs blessés : la police n'agit pas
LA HAVANE, le 29 mars (Amarilis Cortina Rey, Cuba Vérité) Un enfant de 2 ans et d'autres voyageurs d'un bus de la ligne 31, ont été blessés lorsque cinq personnes ont lancé des pierres à ce véhicule du transport public dans l'après-midi
du 25 mars dernier.
L'incident s'est produit lorsque le receveur du véhicule, qui fait le parcours entre Santiago de las Vegas et la Ville de La Havane, a exigé aux cinq agresseurs quatre hommes et une femme qu'ils paient leur ticket.
Les cinq individus se sont refusés à payer leur voyage et ont riposté au receveur du bus en lui donnant des coups à lui et au chauffeur qui ont terminé avec le visage ensanglanté.
Au milieu de la discussion, qui a provoqué la panique parmi les voyageurs, les cinq agresseurs sont descendus du bus et ont cassé la vitre arrière, dont des fragments ont blessé quelques-uns de ceux qui se trouvaient à l'intérieur du véhicule
parmi eux le mineur mentionné ci-dessus.
Selon quelques témoins, quelques minutes après l'agression le chauffeur a conduit le bus vers la 9ème Unité de la Police Nationale Révolutionnaire (PNR) située près de l'endroit des faits, mais les agents de l'ordre public ont dit qu'en ce moment
il n'y avait aucune voiture de patrouille disponible pour aller arrêter les agresseurs.
Malgré cela, le bus a été retenu dans cette station de police pendant que les passagers attaqués ont du s'en aller à pied de l'endroit, pendant que l'action criminelle des cinq agresseurs restait sans punition.
Paradoxalement, la 9ème Unité de la PNR située dans le quartier Capri de la municipalité de Arroyo Naranjo s'est distinguée en mettant son local et ses policiers au service du Departement de Sûreté de l'Etat (DES) pour que les agents
de ce corps répressif harcèlent les opposants politiques du Parti Communiste de Cuba, les « balseros » rendus par les garde-frontières américains et les journalistes indépendants qui habitent dans cette localité.
Traduction: Genevieve Tejera
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