CUBANET

16 mars 2000



Pour toit le ciel / Ernestina Rosell


Ernestina Rosell, Cuba Press

LA HAVANE, mars – La pancarte de propagande a disparu. Elle annonçait que des millions d'enfants dans le monde dorment dans les rues, mais qu'aucun n'est cubain.

Des personnes qui ne connaissent pas la réalité de Cuba se demandent s'il est vrai que tous les enfants ici ont un toit pour vivre. Comme je n'ai pas de preuves du contraire je réponds: oui. Et j'ajoute: mais il faut voir comment sont les toits.

L'immense majorité des bâtiments du pays n'on reçu aucun genre de maintenance ou de réparation depuis des dizaines d'années.

Voici quelques conséquences:

Seulement dans la capitale quelques 60 mille logements sont déjà irréparables, ils seront démolis.

Plus de 7 mille 800 ont besoin d'être étayés, et de ceux-ci 4 mille sont dans un état critique. On attend qu'ils s'ajoutent aux 75 mille déjà étayés. Cela veut dire que le toit peut s'effondrer à n'importe quel moment. Un exemple de cela sont les 5 mille 381 effondrements partiels ou totaux qui ont eu lieu entre 1993 et 1996 dans la ville.

Quatre vingt huit mille personnes qui font partie de 23 mille familles ont l'approbation pour obtenir un abri ou se trouvent déjà dans un abri.

Qui perd son logement à cause d'un effondrement ou d'une démolition sait ce que veut dire un abri d'état: la fin de la vie privée et du foyer pour toujours. Seulement ceux qui ont une autre alternative l'acceptent.

Las quartiers ou points insalubres se montent à 188 foyers de 23 mille logements, et il existe 72 mille pièces dans 7 mille 164 ensembles (ou taudis comme dit le peuple). De cette manière le quartier des Yaguas qui a disparu, dont l'élimination est présentée comme une réalisation du gouvernement, maintenant ressuscite, se multiplie et s'étend dans toute la ville de La Havane.

Tous ces chiffres ont été publiés dans le journal Granma – organe officiel du Parti Communiste de Cuba – le 13 mai 1997, comme argument pour appuyer la loi contre l'émigration des provinces vers la capitale. Depuis alors, la situation a empiré.

En voyant les choses comme elles sont, il est presque préférable de dormir dans une maison de campagne, une cabane ou sur le mur du bord de mer, en pleine lune et sous les étoiles, puisqu'elles ne tombent pas, et retourner au nomadisme.

Ils ont bien fait d'enlever les pancartes de propagande.


Traduction: Genevieve Tejera

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