La police politique augmente ses attaques contre des dissidents de Güines
LA HAVANE, le 26 juin (Jadir Hernandez, Commission d'Etudes Alternatives) – Le Département de la Sûreté de l'Etat (DSE) dans la localité de Güines, province de La Havane, a dernièrement augmenté son harcèlement contre les membres de la
Commission d'Etudes Alternatives, dont le siège se trouve dans cette région de Cuba.
Le harcèlement systématique contre les dissidents est planifié, dirigé et ordonné depuis la caserne principale du DSE, connu par les résidents de Güines comme 'la petite maison jaune'.
La Commission d'Etudes Alternatives s'est mise d'accord pour continuer son travail d'investigation indépendant, ce qui veut dire, non soumis aux entités de l'Etat, et continuera à rendre publics les nombreux problèmes qui affectent la société cubaine
malgré les mauvais traitements de la police politique et la campagne que cet organe du Ministère de l'Intérieur met en force contre ceux qui comme nous ont commencé ce travail dans le pays.
Celui qui écrit cette note a souffert en chair et en os des attaques du DSE puisque, étant un avocat de seulement 24 ans, il n'a pas eu la permission d'exercer sa profession depuis plus d'un an à cause de mes convictions politiques.
De la même manière, l'ex prisonnière politique et membre de notre Commission madame Marta Blanco a été menacée de façon reiterée. L'auteur du harcèlement est un nommé 'agent Noelio', qui en est arrivé à dire à
Blanco que si elle continue ses travaux dans notre groupe elle va 'disparaître'.
Quant au cas de Jésus Horta, aussi de la Commission d'Etudes Alternatives, dernièrement il a été interrogé en plusieurs occasions en recevant un traitement cruel de la part des officiers du DES. Horta est une personne âgée devenu symbole de la
dissidence locale.
De même, d'autres membres de la Commission d'Etudes Alternatives, qui résident dans les localités de Madruga et environs ont été harcelés par la police politique.
Traduction: Genevieve Tejera
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