Les accords migratoires signés entre Cuba et les USA sont-ils respectés?
LA HAVANE, le 26 juillet (Osvaldo de Cespedes, CPI) – Apres son interception en haute mer par les garde-côtes américains et avoir été rendus à Cuba, le couple composé de Leticia Guerra Lorenzo et Fernando Salas Pellan, a été mis à
la porte de leurs postes respectifs pour «sortie illégale du pays» - comme il est inscrit sur leurs dossiers de travail.
Le couple, qui habite dans la rue 62 #4107, San Antonio de Los Baños, province de La Havane, le 23 mai dernier s’est éloigné de l’île (avec 25 autres Cubains), dans le but d’arriver aux côtes de Floride. Quelques jours après, le 30, tous ont
été remis à des membres du Ministère de l’Intérieur au port havanais de Cabañas.
Monsieur Salas, licencié en Culture Physique, a été renvoyé de l’école "Cuba Socialiste". Le ministère de l’Education, le 2 juin, a répondu à la réclamation de Monsieur Salas de la manière suivante: "Renvoi
définitif du systeme national d’enseignement, avec impossibilité permanente d’exercer sa profession, pour avoir intenté de sortir illégalement du pays".
Les accords migratoires signés entre le gouvernement de Cuba et celui des Etats-Unis d’Amérique prévoient que les personnes renvoyées vers l’île ne seront punies en aucune manière pour le fait de vouloir abandonner le pays.
Mais madame Guerra n’est pas non plus sortie indemne de cette affaire. Elle qui travaillait comme technicienne en Informatique dans un Centre de Calcul, a également été mise à la rue pour le même motif: "sortie illégale du pays". Ainsi peut
on lire dans son dossier de travail.
Maintenant, le couple se trouve complètement abandonné. Ils se demandent: le gouvernement de Cuba respecte-t-il les accords migratoires de 1995 ?
Traduction: Genevieve Tejera
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