Positif le rôle de l'exil
José Antonio Fornaris / Cuba-Vérité
LA HAVANE, le 22 janvier Des tables rondes avec la participation de sociologues, psychologues et psychiatres, pour démontrer les graves dangers que court l'enfant Elián González Brotons, et pour dire comment sa famille en exil est mauvaise, ont été
diffusées amplement par les médias de communication : ceux-ci étant aux mains du gouvernement de Castro.
Ils ont tous été d'accord de manière unanime à Cuba ceux qui participent à des campagnes ou pratiques dirigées et venant du régime : sont toujours d'accord sur ceci : les caresses que sa famille de Miami donnent à Eliancito sont
fausses. Et que l'ambiance qui l'entoure est mauvaise. Et que son sourire seulement cache la tristesse et l'angoisse. Et que la quantité de jouets l'aliène. Et que on l'utilise, rien de moins, pour des intérêts matériels. Enfin, que le petit «balsero » est
là à la merci de personnes cent pour cent mauvaises.
Et on ajoute que l'enfant ne sera pas totalement sauvé et entouré de toutes les bontés du monde jusqu'au moment où il reviendra, que seulement à Cuba se trouvent les personnes totalement bonnes : les communistes que dirige Fidel Castro.
Il ne faut pas être spécialiste en quoi que ce soit pour savoir qu'il n'existe pas de personnes complètement mauvaises, ni de bons monolithiques. Personne n'est fait d'une seule pièce. Essayer de donner cette image pour arriver à des fins officielles, préconçues,
n'est rien de plus qu'une propagande politique pure.
La Déclaration Universelle des Droits de l'Enfant a proclamé déjà en 1959, que l'humanité doit à l'enfant le meilleur qu'elle puisse lui donner. Et parmi ces principes on spécifie que l'enfant doit jouir pleinement de jeux et de recréations,
qui doivent être orientés vers les buts poursuivis par l'éducation et la société.
Egalement on établit dans cette Déclaration que l'enfant il faut se rappeler que l'enfant est un mot totalement générique, et pour autant on parle de tous les enfants doit être éduqué dans un esprit de compréhension, tolérance,
amitié entre les peuples, paix et fraternité universelle, et avec pleine conscience on doit dédier ses énergies et attitudes au service de ses semblables.
Si quelqu'un me démontre que les enfants à Cuba sont éduqués de cette manière, je promets solennellement que jamais je n'écrirai une seule ligne de critique ou de censure au gouvernement communiste de Cuba.
Dans un autre aspect du cas Elián, nous savons que quelques représentants de groupements de l'opposition interne il y eut même une conférence de presse à ce sujet disent plus ou moins que la situation créée autour du petit naufragé
a pris toute l'attention internationale, et ils sont les seuls à l'appuyer, que le gouvernement s'est renforcé avec grand bruit, et que pour autant ils sont sans défense devant toute la mise en scène du gouvernement.
Je ne suis pas d'accord avec ces critères. L'opposition agit, et je crois qu'elle doit continuer à le faire. Elle l'a faite y compris lorsque dans le monde personne n'écoutait. Mais en plus, on sait que les prisonniers politiques sont des centaines, et les détenus des
dernières semaines en comparaison avec ceux qui existent déjà ne sont pas nombreux.
Ceci laisse bien clair qu'en quelque circonstance d'accord avec leurs valeurs, le régime qui opprime Cuba maintiendra les représailles contre ses opposants. Mais, à la fois, il n'y a rien qui indique que le régime a obtenu des succès, ou vont les obtenir, dans
cette bataille politique qu'il a déchaîné pour arriver à gagner des points avec le retour à l'île du petit Elián.
Dans l'action de l'opposition pacifique personne n'a le monopole. Il y a deux rives. Et bien qu'il y ait des différences logiques en tactiques, en possibilités et dans la manière de mettre en valeur les situations, l'objectif commun est d'arriver à la démocratie
à Cuba.
L'exit a montré avoir du pouvoir et obtient le rôle protagoniste comme opposition pacifique autour de ce qui est indéniablement un combat politique : le cas Elián. Et ceci doit être accepté comme quelque chose de positif bien que cela implique un risque
pour l'opposition interne ; de toute manière ce qu'il y a à faire pour la démocratie de ceux qui se trouvent sur cette rive a toujours été soumis dans un risque réel et palpable.
Traduction: Genevieve Tejera
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