Déclaration de la mère du journaliste incarcéré pour distribuer des jouets
PINAR DEL RIO, le 24 janvier (Martha Carmona Bello) – A dix heures du matin, au Tribunal Provincial de Pinar del Rio, a eu lieu le procès contre mon fils Victor Roland Arroyo Carmona, où il a été sanctionné de manière arbitraire à six mois de
privation de liberté.
Devant tout un peuple réuni là, après une brillante défense, l'avocat a démontré l'innocence de Arroyo et la fausseté des arguments de l'accusation. D'autre part, le procureur a dit que les enfants n'avaient pas besoin de jouets, puisque ce que
tout ce dont ils avaient besoin était d'avoir la santé et l'éducation garanties, questions qui sont résolues par le gouvernement révolutionnaire.
Lorsqu'ils ont sorti mon fils du Tribunal il était entouré de policiers. Publiquement il a été introduit de forme violente dans la voiture de patrouille, lui ont donné des coups alors qu'il avait les menottes aux mains et devant son épouse et sa fille de
16 ans. Deux policiers lui ont donné des coups. L'un l'a frappé au cou et l'autre l'a poussé. On a pu entendre quand Arroyo a dit : « S'ils continuent à me donner des coups je vais répondre de la même façon ». Egalement il a dit à voix
haute : « Tout le monde le saura, ils m'ont donné des coups ». Tout un peuple a été témoin de cet acte abusif.
Comme mère, je lance un appel à l'opinion publique mondiale pour qu'elle prenne part au cas de mon fils et qu'il sorte de prison sain et sauf parce que j'ai peur pour sa vie.
Traduction: Genevieve Tejera
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