Les chemisettes d'Elián pallient la pénurie de vêtements
LA HAVANE, le 20 janvier (Eduardo G. Estrada, UPECI) – Un parcours dans plusieurs entreprises d'état et écoles a mis en relief l'accueil qu'ont les chemisettes au sujet du cas de l'enfant naufragé, Elián Gonzalez Brotons, puisqu'elles pallient la pénurie
de vêtements de travail et d'uniformes scolaires.
La majorité des personnes interrogées sont d'accord pour dire qu'elles n'approuvent pas la politique du gouvernement de Fidel Castro en ce qui concerne le retour d'Elián, mais utilisent ce vêtement pour résoudre le problème vestimentaire.
Des chemisettes avec l'image de l'enfant et des textes allégoriques à son retour sont portées quotidiennement par des ouvriers et étudiants, qui échangent les modèles pour ne pas mettre tous les jours les mêmes.
Plusieurs étudiants d'un Institut Polytechnique urbain ont été interviewés par l'UPECI. Quelques-uns d'entre eux ont réclamé le retour d'Elián, mais la majorité des collégiens ont répondu à l'affirmative en souriant à
la question de s'ils voudraient occuper la place du petit à Miami.
De ce qui est indiqué plus haut on peut comprendre que la jeunesse cubaine considère la sortie du pays comme une option au manque de perspectives que leur offre le futur, et que dans le cas d'Elián les jeunes agissent avec hypocrisie ou simplement n'analysent pas des faits
comme celui-là.
Traduction: Genevieve Tejera
[
NOUVELLES ]
CubaNet ne demande pas l'exclusivité à ses collaborateurs et autorise la reproduction de ces articles, à condition de l'identifier comme en étant la source. |